Enfants disparus depuis 6 jours en Nouvelle-Écosse: les recherches vont diminuer

Agence QMI
Les recherches pour tenter de retrouver les deux enfants âgés de 6 et 4 ans portés disparus depuis vendredi dans le comté de Pictou, au nord de la Nouvelle-Écosse, seront réduites. Les chances de les retrouver en vie sont de plus en plus minces, selon un sergent.
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«À compter d’aujourd’hui, les recherches multiagences qui sont en cours pour retrouver deux enfants perdus, Lily Sullivan, six ans, et Jack Sullivan, quatre ans, seront réduites», a ainsi confirmé la Gendarmerie royale du Canada (GRC), mercredi par communiqué.
Les deux enfants ont disparu le 2 mai dernier vers 10 h. Les autorités croient qu’ils se sont éloignés de leur maison, située sur la rue Gairloch, et se sont égarés.
«Tout le monde a mis la main à la pâte, et nous avons utilisé toutes les ressources et tous les outils à notre disposition», a déclaré mercredi le sergent d’état-major Curtis MacKinnon, chef du district de la GRC dans le comté de Pictou.
Les autorités vont toutefois réduire l’échelle de leurs recherches pour se concentrer sur des secteurs «plus petits et plus ciblés».
«Nous allons revenir sur nos pas pour nous assurer que tous les indices ont été trouvés», a informé le sergent MacKinnon qui maintient que la priorité reste de «retrouver Lily et Jack».
«Nos meilleurs enquêteurs travaillent sur tous les aspects de ce dossier, et nous poursuivrons nos efforts sans relâche jusqu’à ce que nous sachions où se trouvent Lily et Jack et que nous puissions les ramener chez eux», a-t-il assuré.
Même s’il n’a pas souhaité spéculer sur ce qui a bien pu arriver aux enfants, le sergent Robert McCamon aurait pour sa part indiqué au Globe and Mail que «la probabilité qu'ils soient en vie actuellement est très faible», notamment en raison des conditions extérieures et de la durée de la disparition.
Depuis qu’elles ont commencé, le 2 mai, les recherches ont surtout porté sur le secteur de la rue Gairloch, où elles ont couvert quatre kilomètres carrés de terrain rural très boisé.
Jusqu’à 160 chercheurs bénévoles formés, ainsi que de nombreuses autres personnes, ont participé aux recherches, notamment des équipes de recherche et de sauvetage de toutes les régions environnantes et du Nouveau-Brunswick, l’Association civile de recherche et de sauvetage aériens, la Garde de la Nouvelle-Écosse, ou encore les Services de l’air du ministère des Ressources naturelles et la Sécurité publique.
«Des dizaines de milliers d’heures de recherche ont été consacrées au ratissage de la région», estime la GRC.
Deux alertes de personnes vulnérables disparues ont également été émises.