Encore des emplois supprimés au Cirque du Soleil
75 personnes ont perdu leur emploi mercredi, s’ajoutant aux plus de 500 employés qui ont été licenciés depuis novembre


Camille Payant
Le Cirque du Soleil vient d’abolir 75 nouveaux postes, une nouvelle tuile qui s’abat sur les artisans de l’entreprise qui a déjà supprimé plus de 500 emplois depuis l’automne.
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«Nous devons être capables de répondre efficacement aux fluctuations du marché et de prioriser nos efforts et nos ressources en conséquence», a écrit le président et chef de la direction du Cirque du Soleil, Daniel Lamarre, dans une note interne envoyée mercredi.
La direction de l’entreprise a ainsi décidé de fusionner deux équipes responsables des revenus de l’entreprise, selon le document obtenu par Le Journal.
Plusieurs autres secteurs, dont ceux des finances, de la production et des ateliers de costumes, sont également touchés par ces coupes.
«De telles décisions sont toujours difficiles et prises avec la plus grande attention», lit-on dans la note interne, qui ne précise pas dans quelles villes ces postes seront supprimés.
Ces 75 mises à pied s’ajoutent aux 110 licenciements annoncés en février et aux 400 effectués en novembre dernier. Avant les compressions, le Cirque employait plus de 4000 personnes, dont environ 1000 à Montréal.

Le Cirque vient d’ouvrir son premier spectacle fixe à Hawaï, ’Auana. Deux autres spectacles permanents doivent débuter cet automne: LUDÕ, au Mexique, et Alizé, en Allemagne.
L’entreprise songe toutefois à vendre des filiales qu’il avait acquises avant la pandémie.
«Chaque fois qu’on ouvre un spectacle du Cirque du Soleil, on a un énorme succès et un retour financier important alors que ce n’est pas nécessairement le cas avec les autres entités», avait affirmé en avril Daniel Lamarre, qui venait de reprendre les rênes.
Rappelons qu’en 2020, le Cirque du Soleil a frôlé la faillite dans la foulée de la suspension de ses activités à cause de la pandémie de COVID-19. L’entreprise appartient depuis à ses anciens créanciers garantis, menés par la firme torontoise Catalyst Capital.