Arrêté hier à Granby, Marc-André Grenon, 47 ans, a été formellement accusé ce matin au palais de justice de Québec de tentative de meurtre et d’agression sexuelle grave d’une étudiante à Sainte-Foy, en juillet 2000.

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Plus de 22 ans après les faits, Grenon a été épinglé mercredi pour le meurtre de Guylaine Potvin survenu à Jonquière, le 28 avril 2000, ainsi que pour la tentative de meurtre survenue à Sainte-Foy la même année.

Ce sont les enquêteurs de la Division des disparitions et des dossiers non résolus de la Sûreté du Québec (SQ) qui ont procédé à son arrestation. 

Grenon a aussi comparu au palais de Chicoutimi peu après 9h30 par visioconférence du poste de police de Saint-Hyacinthe.

Il a été accusé du meurtre prémédité et de l’agression sexuelle grave de Guylaine Potvin.

L’accusé y est apparu impassible, restant la bouche entrouverte alors que le juge Pierre Simard faisait la lecture des graves chefs d’accusation qui pèsent contre lui.

Les parents de la victime, Jeanine Caouette et Romuald Potvin, ainsi que son frère Carl Potvin, étaient présents virtuellement pour la comparution du présumé meurtrier.

Fils des événements

Guylaine Potvin, une étudiante de 19 ans, a été retrouvée dans son logement de la rue Panet à Jonquière. Elle a été battue, agressée sexuellement puis étranglée à mort.

Puis, en juillet 2000 à Sainte-Foy, une autre étudiante vivant seule s’est fait agresser sexuellement dans son logement puis elle a été laissée pour morte. Elle a survécu.

Écoutez l'entrevue avec Jean-François Guérin à l’émission de Yasmine Abdelfadel diffusée chaque jour en direct 14 h 15 via QUB radio : 

L’enquête policière a démontré «certaines similarités» entre le crime de Jonquière et celui de Sainte-Foy, informe Le Journal de Montréal.

Le même ADN a été relevé sur les scènes des deux crimes. Les enquêteurs de la SQ ont conclu qu’ils étaient l’œuvre du même prédateur. Mais, ils étaient incapables d’identifier l’individu relié à cet ADN.