EN VIDÉO | Altercation musclée sur un chantier à Waterloo
Agence QMI
La tension est montée entre un entrepreneur et un représentant syndical sur un chantier résidentiel à Waterloo, en Estrie, jeudi matin.
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Affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), le représentant syndical voulait s’entretenir avec les ouvriers qui ont choisi de continuer à travailler malgré la grève. On peut voir Francis Lambert, copropriétaire de l’entreprise Gesteco, tenter de lui bloquer le chemin.
«Ils se dirigeaient vers le chantier [après] avoir décidé de forcer l’entrée. Je les avais bien avertis qu’il était interdit de rentrer vu que c’était un terrain privé. Nos chantiers sont barricadés avec des blocs de béton pour empêcher les grévistes de rentrer sur notre chantier», a raconté M. Lambert.
La FTQ a déploré la situation en énonçant que «selon la Loi R-20, les employeurs sont dans l’obligation d’accorder l’accès aux chantiers aux représentants identifiés».
L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), qui souligne que ce n’est pas la première fois qu’elle entend ce genre de situation, a indiqué que «maintenant que la grève est déclarée [...] toute personne (gréviste comme représentant syndical), doit rester sur les lieux publics, dans la rue et faire du piquetage d’information» en précisant que «s’ils veulent rencontrer leurs membres, c’est durant les pauses ou le dîner, à l’extérieur du chantier, pour ne pas empêcher le bon déroulement des travaux».
Des travailleurs sont rentrés chez eux après la prise de bec entre les deux hommes, car ils étaient trop secoués par les événements.
Voyez les images de cette querelle animée ci-dessus.