« En deux secondes, ma vie a viré de bord » : Philippe Lapeyrie revient sur l'accident de voiture qui aurait pu lui être mortel ce week-end
Victoria Marty
Cette fin de semaine, notre collaborateur Philippe Lapeyrie a frôlé la mort sur l’autoroute, lorsqu’une voiture a foncé droit sur lui. Sorti miraculeusement indemne de ce face-à-face, il partage aujourd’hui son témoignage et un message de prudence.
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Samedi midi, l’histoire aurait pu prendre une tournure tragique pour notre collaborateur, Philippe Lapeyrie. Ce dernier a survécu à un violent face-à-face sur l’autoroute 20 qui a impliqué 4 voitures au total. Heureusement, aucun décès n'est à déplorer. Aujourd’hui, il témoigne avec émotion et rappelle l’importance de la prudence sur la route.

Un accident brutal, un miracle à la sortie
Ce soir-là, après s’être couché tôt comme à son habitude, Philippe Lapeyrie prend la route en direction d’un engagement professionnel, il s'apprête à donner une conférence au Festival des vins de Saint-Jean-Port-Joli. Sur l’autoroute 20 en direction de Rivière-du-Loup, tout bascule en quelques secondes.
De l’autre côté du terre-plein, une voiture est arrivée à pleine vitesse.
Le choc est inévitable. Au moment crucial, il parvient à donner un coup de volant vers la gauche, vers le terre-plein afin d'éviter les voitures à sa droite. Son véhicule effectue trois ou quatre tonneaux avant de s’immobiliser.

Philippe Lapeyrie sort indemne de l’habitacle, au grand étonnement des témoins sur place. Sa voiture est déclarée perte totale, mais lui marche sans blessures.
Je marchais au grand étonnement des gens autour de moi.
Une heure plus tard, le célèbre sommelier était au Festival des vins de Saint-Jean-Port-Joli, en train de donner la conférence pour laquelle il s'était mis en route, raconte-t-il, encore surpris d'avoir pu être sur place après un accident de cette envergure.
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Voyez ci-dessous une vidéo de la voiture après l'accident
Un nouveau regard sur la vie
Deux jours plus tard, l’émotion reste vive. « Sur le coup, c’était traumatisant. Heureusement, je n’avais pas mes enfants avec moi, ni de passager. » Encore plus conscient de la fragilité de l’existence, Philippe Lapeyrie confie vouloir encore plus profiter de chaque instant.
Bon vivant, il rappelle aussi la responsabilité de chacun au volant : « Si j’avais bu ne serait-ce qu’un verre de vin, je n’aurais peut-être pas eu le réflexe de virer à gauche. Ne prenez jamais la route fatigués ou après avoir consommé de l’alcool. »
Pour lui, cette épreuve se transforme en leçon de vie: une seconde peut tout changer, mais la vigilance peut sauver.