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Politique

Embauche de Sandro Grande : «C’était un manque de jugement», croit Pauline Marois

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TVA Nouvelles

2023-01-13T02:24:06Z
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Dix ans après l'attentat du Métropolis, l'embauche puis le renvoi de Sandro Grande par le CF Montréal a ravivé chez Pauline Marois des souvenirs qu'elle a longtemps préféré mettre de côté. 

L'ex-première ministre réagissait à la controverse suscitée par l'embauche du club montréalais de l'ex-footballeur, qui a notamment publié un message sur Twitter sur l’attentat du Métropolis où il affirmait que : «La seule erreur que le tireur a commise la nuit dernière, c’est de rater sa cible! Marois! La prochaine fois mon gars! J’espère!». 

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M. Grande affirme encore aujourd'hui que son compte a été piraté.

«C'est quand même inimaginable que quelqu'un puisse souhaiter la mort d'une autre personne. Une personne qui a été élue démocratiquement. [...] C'est venu me chercher», a-t-elle confié jeudi en entrevue avec Paul Larocque à l’émission Le Bilan.

Mme Marois a néanmoins été soulagée de voir la levée de boucliers à la suite de cette nomination.   

«Il s’est passé quelque chose mardi qui m’a tellement fait de bien. Toute la société québécoise s’est levée et a manifesté son opposition au choix du CF Montréal.» 

Elle s’est dite rassurée de voir que la société ne tolère pas qu’on souhaite la mort de quelqu’un, peu importe ses idées et son allégeance politique.  

Un manque de jugement

L’ancienne première ministre québécoise avoue sans détour croire que l’organisation du CF Montréal a manqué de jugement en embauchant Sandro Grande. 

«C’était minimisé le fait qu’on veuille la mort de quelqu’un parce que cette personne était souverainiste. [...] Ce n’était pas acceptable», résume-t-elle.  

Un attentat minimisé?

L’ancienne cheffe du Parti québécois avoue qu’elle a probablement elle-même minimisé la portée de l’attentat au Métropolis. Elle a d'ailleurs mis du temps avant d'employer le terme «attentat».

«Je crois que j'ai un peu minimisé... et ce n'était pas correct, reconnaît-elle. Par ailleurs, mon sentiment, c'est qu'étant donné qu’on n’avait jamais connu d’attentat politique au Québec ni au Canada d’ailleurs [...] on a probablement relâché un peu la sécurité, pensant que ça allait se passer comme toujours, sans problème, sans difficulté.»

*Voyez l’entrevue complète de Pauline Marois dans la vidéo ci-dessus* 

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