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L'article provient de TVA Nouvelles
Sports

Sandro Grande, un nom synonyme de controverse

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Agence QMI

2023-01-10T17:52:33Z
2023-01-10T20:46:11Z
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Depuis lundi soir, le CF Montréal se retrouve au cœur de l’actualité pour des raisons plutôt discutables, l’embauche et le départ de Sandro Grande ayant fait jaser passablement au Québec, notamment dans la sphère politique et les médias. 

• À lire aussi: «Ce fut une erreur d'embaucher Sandro Grande»

• À lire aussi: CF Montréal : François Legault pas impressionné par l’embauche de Sandro Grande

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L’ancien joueur de l’Impact a été nommé entraîneur-chef de l’équipe de réserve du CF avant de voir son entente avec le club résiliée le lendemain. Il faut dire que le passé de l’homme de 45 ans est loin d’avoir aidé la cause. Reconnu pour ses sautes d’humeur, Grande s’est placé dans l’embarras à quelques reprises et son image publique reste ternie encore aujourd’hui, à en juger par les nombreuses réactions défavorables émises à son endroit au cours des dernières heures

Question de mieux situer l’ex-footballeur, voici une présentation chronologique des principaux faits à retenir à son sujet.

Décennie 2000

Évoluant à la position de milieu de terrain, Grande effectue deux séjours avec l’Impact, qui fait partie de l’United Soccer League (USL), soit en 2004-2005 et en 2008-2009. Le tout est entrecoupé par un passage en Norvège avec le Viking FK et le Molde FK.

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20 juillet 2009

L’association entre le joueur et l’Impact prend fin abruptement à la suite d’une empoignade sur le terrain avec le capitaine Mauro Biello, qu’il saisit par le cou durant un match au Minnesota. La photo le montrant sous des traits enragés ne fait aucun doute, mais le principal concerné affirme au moment de quitter qu’il y a «quelqu’un dans l’équipe qui me veut du mal». Après avoir joué en Lituanie, il se retrouve sans contrat tard en 2010 et se retire du jeu.

  • Écoutez la rencontre Philippe-Vincent Foisy et Stéfanie Tougas diffusée chaque jour en direct 12 h 15 via QUB radio :

5 septembre 2012

Le nom de Grande refait surface quand il diffuse un message sur ses réseaux sociaux au lendemain de l’élection de la première ministre du Québec Pauline Marois, et surtout, de l’attentat survenu au Métropolis le soir du 4 septembre 2012. L’ex-joueur mentionne que «la seule erreur que le tireur a commise la nuit dernière, c’est de rater sa cible! Marois! La prochaine fois, mon gars! J’espère!».

Dans les heures suivant la publication de ce commentaire, il perd son poste d’entraîneur au programme sport-études du Centre national de haute performance de Soccer Québec.

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Suite de la décennie 2010 et début de la suivante

Grande œuvre comme directeur technique des Étoiles de l’Est de 2011 à 2019. Il est aussi responsable des programmes de soccer masculin et féminin du Collège Montmorency, de juillet 2017 à janvier 2021. «J’ai travaillé avec des clubs locaux, au Collège Montmorency, avec des garçons et des filles, et j’ai confiance d’avoir acquis de la maturité et une grande expérience», considère-t-il dans le communiqué du CF Montréal diffusé lundi.

Par ailleurs, l’ancien milieu agit en tant que directeur technique du FC Laval à compter d’octobre 2021.

10 janvier 2023

Sandro Grande est nommé entraîneur-chef de l’équipe de réserve du CF Montréal. Dans un communiqué diffusé en début de soirée, il admet avoir commis «de graves erreurs il y a plusieurs années et je suis profondément désolé d’avoir manqué de respect» à autrui.

Quelques heures plus tard, le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, dénonce cette embauche qu’il estime inacceptable. «J'ai pris connaissance de ses excuses qui sont insuffisantes et qui omettent de mentionner le groupe qu'il visait[(les souverainistes] ou la personne qu'il souhaitait voir se faire tuer [Marois]», écrit-il.

11 janvier 2023

Au cœur d’un concert de réactions négatives, le CF Montréal agit en résiliant son entente avec Grande. Le président et chef de la direction, Gabriel Gervais, avoue que le tout constitue une erreur et en regrette les répercussions.

Cependant, le mal est déjà fait. Avant la conférence de presse de l’organisation souhaitant expliquer le fil des événements, de nombreuses figures politiques connues, comme le premier ministre du Québec, François Legault, et la mairesse de Montréal, Valérie Plante, critiquent le choix de Grande.

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