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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Drame à Laval: place à un douloureux processus de deuil pour les familles

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Agence QMI

2023-02-09T18:12:44Z
2023-02-09T20:34:37Z
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Le deuil que doivent vivre les deux familles qui ont perdu un enfant à la suite du drame survenu à Laval mercredi matin «est le plus difficile à vivre» et cette tragédie «va les transformer pour toujours», explique une accompagnatrice au deuil. 

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«C’est le deuil le plus difficile à vivre [...]. Dans le cas de [Laval] c’est pas une maladie, c’est pas un accident. C’est un meurtre. Ça ajoute des couches de difficulté pour être capable d’accepter ça», a déclaré Julie Mimeault, accompagnatrice au deuil, en entrevue à Qub radio.

Au micro de Richard Martineau jeudi matin, Mme Mimeault a rappelé l’importance d’en parler et d’aller chercher le soutien nécessaire.

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«La blessure du deuil ne guérira pas si on n’en parle pas autant qu’on [en] a besoin, si on a des souvenirs à raconter et tant qu’il reste des choses à dire, des larmes à couler.»

Elle affirme que parler d’acceptation ne veut pas dire «que ça fera plus mal ou qu’on est d’accord avec ce qui s’est passé, mais ça veut dire qu’on comprend que notre vie a changé et qu’on est transformé à tout jamais».

Être simplement là

Pour les proches des personnes endeuillées, l’accompagnatrice au deuil souligne qu’«il n’y a pas de formule magique, pas de mots magiques».

«C’est un réflexe qu’on a, de vouloir à tout prix consoler l’autre. De vouloir apporter les bons mots, les bonnes actions. Mais on n’est pas des spécialistes du deuil. Le seul spécialiste du deuil, c’est celui qui le vit.»

Elle rappelle que chaque deuil est différent et que chaque personne est différente.

«On a le droit de dire: ‘’Je ne sais pas quoi dire’’, ‘’Je ne sais pas quoi faire mais je suis là‘’. Une présence réconfortante n’enlève pas la douleur mais peut l’apaiser un peu.»

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