Drake avait publié un communiqué concernant la chanson où Kendrick Lamar le traite de «pédophile» avant même le spectacle de la mi-temps du Super Bowl

Dimanche soir, les Eagles de Philadelphie ont écrasé les Chiefs de Kansas City lors du Super Bowl LIX.

Dans ce match à sens unique, et donc très peu palpitant, le moment fort fut sans contredit le spectacle de la mi-temps assuré par le rappeur Kendrick Lamar.

Pour certains (qui sont souvent peu familiers avec le répertoire de l’artiste), ce fut le «pire spectacle de la mi-temps de tous les temps» et pour d’autres (qui sont souvent déjà des fans de l’artiste et de son oeuvre), ce fut la consécration pour le rappeur de Compton.

Mais là n’est pas la question.

Ce qui nous importe, dans cet article, c’est que Kendrick Lamar a saisi l’occasion pour interpréter son morceau Not Like Us, dans lequel il attaque de front son rival canadien Drake.

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À de multiples reprises, dans les paroles de sa chanson, Lamar sous-entend très peu subtilement que Drake est, selon lui, pédophile.

Évidemment, Drake n’apprécie pas tellement la chose et c’est pourquoi il poursuit Universal Music Group (UMG), la compagnie de disques de Lamar mais aussi la sienne, pour diffamation devant les tribunaux.

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Sentant que son ennemi juré allait profiter de la tribune qui lui était offerte pour répéter ses allégations devant des millions de téléspectateurs, Drake a pris les devants et a fait publier préalablement ce communiqué:

«UMG se fait passer pour un champion de la liberté artistique en qualifiant ses actions de “divertissement”, mais il n’y a rien de divertissant dans la pédophilie ou la maltraitance des enfants dans le monde réel. Nous sommes convaincus que les preuves que nous présenterons finalement au procès – y compris les informations que nous avons déjà apprises et que nous continuons de recevoir depuis le dépôt de la plainte – révéleront la priorité grossière d’UMG de ses propres bénéfices d’entreprise et des primes de ses dirigeants au détriment du bien-être et de la vérité de ses artistes exclusivement signés.»

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Le géant de la distribution musicale a ensuite rejeté du revers de la main les accusations de Drake.

«Non seulement ces affirmations sont fausses, mais l'idée selon laquelle nous chercherions à nuire à la réputation de n'importe quel artiste – sans parler de Drake – est illogique. Nous avons beaucoup investi dans sa musique et nos employés du monde entier ont travaillé sans relâche pendant de nombreuses années pour l'aider à atteindre un succès commercial et financier personnel historique», ont répondu les représentants de la compagnie au média The Independant.

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Ultimement, cependant, Kendrick Lamar a modifié les paroles de sa chanson lors de sa performance du Super Bowl.

Oui, il a dit que Drake «les aime jeunes» (Say, Drake, I hear you like 'em young) et il a fait scander à la foule «A Minor» dans la phrase Tryna strike a chord and it's probably A minor (un jeu de mots peu subtil), mais il n'a pas prononcé le mot «pedophile» dans la phrase «Certified Lover Boy? Certified pedophile».