Ford refuse net de s’immiscer dans la course à la chefferie du PCC

Le premier ministre de l’Ontario et chef du parti progressiste-conservateur, Doug Ford, a refusé de s’immiscer dans la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada.

• À lire aussi: Poilièvre veut accélérer l’intégration des immigrants au travail

• À lire aussi: Le sous-financement de notre défense nationale met le Canada en danger ­

• À lire aussi: Jean Charest contracte la COVID-19

«La réponse est non. Je vais appuyer les gens de l’Ontario. J’ai déjà les mains pleines à force d’avancer», a indiqué sans détour M. Ford en point de presse, mardi, lorsqu’il s’est fait interroger sur la possibilité d’appuyer l’un des candidats à la chefferie.

Non seulement le premier ministre conservateur de la plus grande province au pays entend rester neutre, mais les membres de son parti devront aussi garder leur opinion pour eux.
«Pour les députés, je crois qu’ils auront aussi les mains pleines, donc non, ils n’appuieront personne», a poursuivi M. Ford.

Cette promesse de neutralité survient alors que le premier ministre était de passage à Brampton pour annoncer l’ouverture de nouvelles places dans le réseau de l’éducation pour la formation de médecins. Or, le candidat à la chefferie Patrick Brown est justement le maire de cette ville.

Les troupes de Doug Ford auront déjà fort à faire au cours des prochains mois, alors qu’une élection générale est prévue en Ontario le 2 juin prochain.

Outre M. Brown, les députés conservateurs fédéraux Pierre Poilievre et Leslie Lewis, l’ex-premier ministre du Québec, Jean Charest, et le député indépendant ontarien Roman Barber sont sur les rangs pour tenter de devenir le prochain chef du PCC. Dans le cas de M. Barber, il avait été exclu du Parti progressiste-conservateur de Doug Ford en janvier 2021 en raison de son opposition à certaines mesures sanitaires, dont les confinements.