Donald Trump fait un autre spectacle à son arrivée à New York pour la Coupe Ryder

FARMINGDALE, N.Y. | Trois jours après son discours échevelé de 56 minutes à l’Assemblée générale des Nations unies, Donald Trump était de retour dans la grande région de New York, vendredi. Mais ce n’était pas pour régler les conflits dans le monde et donner des leçons à ses pairs. Chaussé de ses souliers de golf, il s’est présenté à Bethpage en fin d’avant-midi.

• À lire aussi: [À VOIR] Bryson DeChambeau catapulte sa balle au départ de la Coupe Ryder à New York
• À lire aussi: Bryson DeChambeau: vedette du web et pilier de l’équipe américaine à New York
• À lire aussi: Coupe Ryder: l’Europe veut gagner pour «l’honneur, l’histoire et ce que l’argent ne peut acheter»

Et ce n’était pas pour se mesurer au Black Course et participer à la Coupe Ryder sous le drapeau américain. Se vantant d’être un excellent joueur de golf, le président est venu encourager la formation de Keegan Bradley qui en avait déjà plein les bras sur le parcours face aux Européens.

Sur la pelouse avant de quitter la Maison-Blanche à Washington, il était déjà excité par sa journée hors du Bureau ovale pour retourner une 60^e fois à un parcours de golf depuis le début de son second mandat. Un sport qu’il adore.

Bombardé de questions sur l’ancien directeur du FBI, James Comey, qu’il n’a pas manqué d’attaquer à nouveau en le qualifiant de «flic véreux et corrompu», il a aussi glissé un mot sur la guerre dans la bande de Gaza en soulignant qu’une entente serait à venir.

Mais c’était plus important de se diriger vers Long Island où il a survolé le parcours de golf à basse altitude à bord d’Air Force One sur le coup de 11h. Une tactique qu’il avait également utilisée lors de sa visite présidentielle à la célèbre course de NASCAR du Daytona 500, en février dernier.

Pour l’équipe

«Les gars en avaient besoin, car l’équipe ne va pas si bien. Je crois que nous réussirons à revenir de l’arrière d’une manière ou d’une autre», a-t-il relaté à sa descente de l’avion à Long Island.

Il est le premier président américain siégeant à se présenter dans un tournoi de la Coupe Ryder, dont la première édition fut disputée en 1927.

«J’ai le pressentiment que le vent va tourner», a indiqué le capitaine américain, Keegan Bradley, quelques minutes après ce survol attirant les regards. Ses hommes tiraient alors déjà de l’arrière 3-1 dans le premier segment de la compétition.

Le président a ensuite fait son entrée au club de golf vers 11h40 dans un énorme convoi.

Sur le site grouillant d’agents des services secrets et de policiers de plusieurs corps new-yorkais, les quelque 60 000 spectateurs étaient soumis à des mesures de sécurité semblables à celles des aéroports.

Trump s’est présenté devant les gigantesques gradins à 12h10.

Huées

Sous de timides applaudissements et des huées, il s’est dirigé vers une estrade protégée située entre le premier tertre et le 18^e vert, où il a passé l’après-midi en interagissant avec les golfeurs et les membres des formations.

À 15h30, le président se remettra en route vers la Maison-Blanche où il arrivera vers 17h selon son agenda officiel.