Dominic Paquet multiplie les fous rires avec «Laisse-moi partir!»
Julie Loiselle
Les prières de ceux et celles qui n’ont pas eu la chance de voir le quatrième one man show de Dominic Paquet ont été entendues! TVA présentera en primeur Laisse-moi partir, en deux parties, les 12 et 13 novembre à 21 h. Une chose est certaine: celui qui a gradué de l’École nationale de l’humour en 1998 est passé maître dans l’art de la mise en scène pour appuyer ses réflexions et anecdotes, toutes plus ridicules les unes que les autres. C’est assurément sa marque de commerce!
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Dans ce spectacle sans artifices ni accessoires, le charismatique humoriste québécois captive son auditoire en revisitant des événements historiques populaires, en racontant ses propres mésaventures ou en analysant les comportements humains avec un regard moqueur.
Une entrée en scène mémorable
«Est-ce qu’il y a des gens de l’extérieur, ce soir? Bienvenue à l’intérieur!», lance-t-il en entrant sur scène, ajoutant, avec un regard volontairement nigaud, qu’avec un «gag de 1952» comme celui-là, la soirée ne peut que bien commencer. D’entrée de jeu, il tient aussi à démystifier une question que se posent toutes les femmes: pourquoi les hommes se tiennent-ils toujours «la poche»? Dominic fait alors languir la salle, «Voulez-vous vraiment savoir? Êtes-vous certains?», avant de lâcher la réponse, «C’est simplement parce que c’est un endroit chaud», déclenchant l’hilarité générale, autant chez la gent féminine que masculine. Selon lui, on devrait même inventer des mitaines en peau de poche. Rien de moins!
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Drôle de quotidien
Paquet aborde ensuite un sujet qui divise: les passionnés du café et ceux qui trouvent le goût atroce. Faisant partie de la deuxième catégorie, il dit se sentir exclu par la société. S’ensuit une imitation irrésistible d’un amateur de café hautain, qui méprise les non-buveurs. Par contre, l’humoriste envie sa mère qui pouvait se servir de cette boisson comme prétexte pour mettre fin à un événement: «Elle préparait une grosse cruche de café, remplissait toutes les tasses en un temps record et, après avoir bu, tout le monde s’en allait. Moi, si je veux faire un café à mes invités, ça va me prendre une heure seulement pour comprendre ma machine», déplore-t-il, s’auto-imitant en train de «relever ce défi». Le Québécois propose ensuite une incursion dans l’univers de la vente d’objets usagés en ligne. En prenant l’exemple d’un homme qui veut vendre une vieille nappe, il imagine des péripéties saugrenues avec les potentiels acheteurs... qui ne sont pas loin de rappeler la réalité, tout compte fait!
Absurdités du monde
L’humoriste ne se limite pas aux thèmes du quotidien: il jette aussi un regard décalé sur certains faits, historiques ou d’actualité. Un segment particulièrement drôle concerne un couple polonais qui s’est fait prendre à tuer des gens de son village et à revendre la chair humaine à ses voisins, en disant que c’était du pâté à la viande. «Moi, ce qui me perturbe là-dedans, c’est que j’ai été quatre années célibataire et que je ne trouvais même pas de blonde pour écouter le hockey et faire de la randonnée. Comment ont-ils fait pour se trouver, ces deux-là?» La soirée se poursuit dans le même esprit, avec notamment une reconstitution rigolote du chantier de construction de la Grande Muraille de Chine (où il imite une jeune chanteuse chargée de divertir les ouvriers) ou encore ses réflexions sur l’absurdité de l’invention du verre en cône ou de la paille pliable.
Laisse-moi partir est sans aucun doute délirant, à l’image de Dominic Paquet! Diffusion en 2 parties, les 12 et 13 novembre, 21 h, à TVA.