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L'article provient de TVA Sports
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Deux saisons en une seule pour Montembeault

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Photo portrait de Marc-Antoine Malo

Marc-Antoine Malo

2025-04-19T18:59:38Z
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La transition de Samuel Montembeault vers un rôle de numéro 1 ne s’est pas faite comme par magie. Le gardien du Canadien de Montréal était prêt à mettre les bouchées doubles. 

En saison régulière, le Québécois n’a été devancé que par Andrei Vasilevskiy et Connor Hellebuyck avec sa charge de travail de 62 rencontres. Pour un portier qui a été habitué à partager les tâches, c’est interminable.

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«C’est la première fois de ma carrière que je jouais autant de matchs. C’est une charge de travail de deux saisons en une pour moi, a reconnu Montembeault samedi, deux jours avant le premier match de la série face aux Capitals de Washington. Il fallait que je prenne soin de mon corps et que je travaille à l’extérieur de la patinoire.»

Le natif de Bécancour a répondu de façon admirable en conservant la plus faible moyenne de buts alloués de sa carrière (2,80). Si le plan est respecté, Montembeault devra jouer tous les deux jours en séries, ce qui nécessite une nouvelle adaptation.

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«Je veux prouver qu’ils peuvent compter sur moi dans ces situations importantes. Nous avons joué du hockey de séries ces dernières semaines. [...] C’est peut-être beaucoup de pression, mais j’aime ce défi», a-t-il assuré.

Voler des matchs

Sans vouloir trop en mettre sur les épaules de son gardien, l’entraîneur-chef Martin St-Louis reconnaît l’importance d’un portier solide en séries.

«Je ne crois pas qu’un gardien puisse gagner une série de lui-même. Collectivement, nous devons lui rendre la tâche plus facile. [Les gardiens] peuvent-ils voler un match? Absolument. La plupart des équipes qui franchiront la première ronde, leur gardien aura volé un match», a rappelé celui qui a disputé 107 duels d’après-saison durant sa carrière de joueur.

En plus des dernières rencontres où l’enjeu était immense, Montembeault a une expérience non négligeable derrière la cravate. Au Championnat du monde de 2023, il a mené le Canada à la médaille d’or.

«Ce sont des matchs sans lendemain, que tu dois gagner. La préparation est un peu la même», s’est-il souvenu.

Chez les Capitals de Washington, le vis-à-vis de Montembeault n’a pas encore été choisi. Logan Thompson se remet peu à peu d’une blessure au haut du corps qui l’a tenu à l’écart depuis le 2 avril. Charlie Lindgren est l’option sécuritaire si l’Albertain n’est pas tout à fait prêt.

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