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L'article provient de TVA Sports
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Comment gérer le stress : une leçon d’Ivan Demidov

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Photo portrait de Marc-Antoine Malo

Marc-Antoine Malo

2025-04-19T18:12:07Z
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Ils seront plusieurs chez le Canadien de Montréal à découvrir les séries éliminatoires, mais le petit nouveau, Ivan Demidov, a déjà de l’expérience dans ce domaine. 

A-t-on déjà vu un jeune homme plus en possession de ses moyens que le Russe de 19 ans? Rien ne semble l’atteindre, encore moins les séries, qu’il a déjà vécues avec le SKA de Saint-Pétersbourg cette saison.

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«J’espère que ça ira bien mieux ici qu’en KHL», a avoué Demidov en riant, après l’entraînement de samedi.

Malgré les cinq points de l’ailier droit, le SKA s’est incliné en six rencontres au premier tour. Quelques jours plus tard, le prodige se mettait en route pour Montréal pour donner ses premiers coups de patin dans la Ligue nationale.

«C’était peut-être l’un de nos seuls joueurs qui n’était pas stressé, a reconnu Martin St-Louis en pensant à la qualification in extremis du CH pour le bal printanier. Ça nous a donné deux matchs pour voir comment il s’intégrait. Après une couple de pratiques, je crois que ça va continuer à s’améliorer.»

Est-ce donc Demidov qui prodiguera des conseils à Lane Hutson, Juraj Slafkovsky ou Samuel Montembeault pour leur première fois en séries?

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«C’est un jeu différent en séries. Tu as besoin de plus d’énergie. Toute ton attention doit être sur l’équipe et la façon de l’aider», a brièvement analysé Demidov.

L’expérience de l’entraîneur

C’est aussi face aux Capitals de Washington que St-Louis a effectué ses débuts éliminatoires, en 2003. Il comprend mieux que quiconque l’énergie empreinte de naïveté qui peut habiter les jeunes hockeyeurs durant les séries.

«Je crois que j’étais trop excité. Je me suis calmé et nous avons gagné quatre matchs de suite. Je crois sincèrement qu’il faut être en contrôle. Les émotions des séries, c’est difficile de prendre les bonnes décisions quand tu ne les contrôles pas. J’étais comme un thermomètre, mais il faut agir comme un thermostat pour contrôler les émotions», a imagé l’entraîneur-chef du Canadien, qui portait à l’époque l’uniforme du Lightning de Tampa Bay.

C’est une énergie très positive que Demidov semble dégager en tout temps. La pression, il ne la laisse pas le déranger, comme il l’a prouvé jusqu’à maintenant.

Avant même de toucher une première fois à la rondelle, l’ovation monstre qu’il a reçue au Centre Bell aurait pu en déstabiliser plus d’un. Comment l’adolescent a-t-il répondu? En obtenant deux points dès la première période.

«Parfois, les jeunes, par naïveté, ressentent moins la nervosité du moment. Je crois que chaque individu gère la pression différemment. Être calme, c’est une très bonne chose, mais y a-t-il le sentiment d’urgence?» s’est demandé St-Louis.

Pour Demidov, affronter les Capitals d’Alex Ovechkin est un moment spécial, mais ce n’est pas assez pour le déstabiliser.

«Il était probablement l’une de mes idoles de jeunesse, mais je préfère [Evgeni] Malkin», a-t-il lancé comme un clin d’œil.

Le ton est donné!

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