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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Des sorties après 15 ans de prison pour le meurtrier d'une ado

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TVA Nouvelles

2022-04-08T17:56:19Z
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Sébastien Simon, reconnu coupable d’avoir sauvagement tué Brigitte Serre, une adolescente de 17 ans, en 2006, a obtenu un droit de sortie de la part de la Commission des libérations conditionnelles.

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Ce dernier aura droit à six sorties supervisées par année dans sa famille. Il pourra également sortir de prison une fois par semaine pour effectuer des travaux communautaires, encore une fois avec escorte.

CLAUDE CROISETIÈRE/JOURNAL DE SHERBROOKE/AGENCE QMI
CLAUDE CROISETIÈRE/JOURNAL DE SHERBROOKE/AGENCE QMI

Cette décision choque profondément la mère de la victime, Anne-Lisa Repele.

En entrevue à TVA Nouvelles, Mme Repele a exprimé son désaccord total avec l’avis de la Commission, qui estime que Sébastien Simon représente un faible risque de récidive. Elle n’en croit tout simplement pas ses yeux.

«J’ai bien mal pris ça. Je n’ai plus confiance en notre système juridique. Sa sentence était de 25 ans. Il en a fait 15», affirme la mère de Brigitte Serre.

Cette dernière estime que le meurtrier de sa fille a appris par cœur le discours qu’il a prononcé devant la Commission des libérations conditionnelles. Elle n’a aucunement ressenti de sincérité dans les propos de Sébastien Simon.

Anne-Lisa Repele ne croit pas non plus que M. Simon a changé. Elle mentionne notamment les tatouages «born to kill» et «don’t give up» arboré par le meurtrier sur son visage comme arguments indiquant que celui-ci n’a pas de regrets pour son crime.

La mère de Brigitte Serre est aussi agacée par le fait que le meurtrier effectuera ses sorties dans la famille de sa conjointe plutôt que dans sa propre famille.

«Le seul qui veut le voir, c’est son frère. Sa mère ne veut rien savoir, son père ne veut rien savoir», clame Mme Repele.

La mère de Brigitte Serre entend continuer à manifester son indignation sur la place publique.

«Son visage va être dans tous les médias pour être sûr que tout le monde le reconnaisse», affirme Anne-Lisa Repele.

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