Des journalistes vendent leur place en file pour la comparution de Donald Trump pour 10 000$
TVA Nouvelles
Les journalistes de divers médias font tout en leur pouvoir pour obtenir une place au premier rang pour la mise en accusation de Trump.
• À lire aussi: [EN IMAGES] Les médias du monde entier attendent Donald Trump devant la Trump Tower à New York
• À lire aussi: «Nous allons le revoir en 2024»: des Américains massés devant le palais de justice pour appuyer Trump
Cela inclut de longues heures d’attente dans une file pour s’assurer une place dans la salle d’audience mardi après-midi.
Sur Twitter, la journaliste Brittany Kriegstein a partagé une photo de plusieurs journalistes assis ou debout dans une ligne nichée entre une clôture et une barricade policière vers 3h du matin.
Greetings from ~The Line~ which is 50 or 60 reporters long. Pizza boxes, lawn chairs, and blankets are strewn about. Some people are sleeping, others are socializing. @HellGateNY says they’re selling their #2 spot for “$10K minimum.” The night is young. pic.twitter.com/yOj5608Han
— brittany.kriegstein (@BKriegstein) April 4, 2023
Selon Kriegstein, les journalistes avaient des boîtes de pizza, des chaises de jardin et des couvertures pour être à l’aise en attendant le moment où ils seraient autorisés à entrer dans le palais de justice.
Pour les journalistes qui n’ont pas réussi à avoir une place de choix dans la file d’attente, un média indépendant qui s’appelle Hell Gate NY est prêt à vendre sa place. Dans un article publié sur son site web, un journaliste se dit prêt à abandonner sa place, pour laquelle il a attendu 18 heures, moyennant 10 000$.
- Écoutez l'entrevue avec Richard Latendresse, correspondant de TVA Nouvelles à Washington à l’émission de Benoit Dutrizac diffusée via QUB radio :
Il ne semble toutefois pas y avoir de preneurs.
Un billet pour la mise en accusation de Trump est aussi grandement convoité, car aucune émission en direct, aucun téléphone portable et aucun ordinateur n’est autorisé dans la salle d’audience pendant la mise en accusation.
Seuls cinq photographes seront autorisés à prendre des photos peu de temps avant le début de la mise en accusation. Cependant, ils seront escortés à l’extérieur de la salle d’audience à partir de 14h15.