Des F1 de 400 000 blocs Lego prennent vie au Grand Prix de Miami

MIAMI | Il fallait voir les bines des pilotes lorsqu’ils ont rejoint la grille de départ pour leur habituelle parade avant le Grand Prix. Jeunes et moins jeunes ont pris un malin plaisir à s’installer dans des voitures Lego.

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C’était leur engin pour saluer les dizaines de milliers de spectateurs dispersés autour du circuit de 5,41 kilomètres autour du Hard Rock Stadium.

Chaque écurie avait son bolide, grandeur nature, prêt à installer ses deux pilotes qui sont instantanément retombés en enfance. Carlos Sainz et Alex Albon étaient sans mots en s’installant dans leur cockpit.

Cette originale parade d’avant-course est une autre preuve que l’événement à Miami ne fait pas les choses comme ailleurs.

À quelques exceptions près, les 20 pilotes ont éprouvé du plaisir sur la piste. À l’avant du peloton, les McLaren, Ferrari, Alpine, Mercedes et Williams se sont tiraillées en venant quelques fois en contact.

Le couteau entre les dents

«C’était définitivement la conduite la plus plaisante que j’aie vue, a signalé Lewis Hamilton après le tour de piste aux côtés de Charles Leclerc, qui s’est amusé comme un petit fou. Ce qui fait changement des habituelles courses, car Ferrari traverse des turbulences cette saison. 

«Certains de ces gars ont piloté avec agressivité», a-t-il ensuite plaisanté.

«Il y a maintenant des blocs Lego partout sur la piste avec tous ces contacts», a renchéri sarcastiquement Max Verstappen.

Ces 10 modèles de F1 composés chacun d’environ 400 000 blocs ont nécessité 22 000 heures de travail. Sur la piste, ils ont atteint la vitesse d’environ 30 km/h.

Partenariat pour tous

Depuis septembre dernier, la F1 et Lego sont partenaires et plusieurs modèles ont été commercialisés, tant pour les petits que pour les grands.

«Nos partisans peuvent recréer et imaginer l’univers de la F1, a expliqué Emily Prazer, directrice commerciale de la Formule 1. Bloc par bloc, à travers ce jeu, ils peuvent plonger et approfondir les subtilités de la mécanique et de la technologie derrière le sport.»