Des élections hâtives créeraient plus d’anxiété chez les Canadiens, affirme François-Philippe Champagne

Yannick Beaudoin
Appelé à commenter la défaite du Parti libéral du Canada (PLC) au lendemain de l’élection partielle dans LaSalle–Émard–Verdun, le ministre fédéral François-Philippe Champagne a indiqué que son parti se devait de faire preuve d’humilité, mais qu’il n’était pas question pour autant de réclamer le départ de Justin Trudeau ou de déclencher des élections immédiatement.
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«C’est sûr que ce n’est pas le résultat qui était escompté. Par contre, je dirais qu’on a le choix: soit on baisse les bras, soit on se retrousse les manches et on redouble d’efforts», a soutenu le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, en entrevue à LCN.
«On est quand même arrivés à environ 200 voix de différence. C’est clair que les gens nous envoient un message, mais en même temps, je ne pense pas que le message des gens c’est de baisser les bras», a-t-il ajouté.
M. Champagne est d’avis que de devancer les élections fédérales risquerait de créer plus d’anxiété au sein de la population canadienne.
«Les gens ont assez d’enjeux dans leur quotidien que la dernière chose que les gens veulent, c’est plus d’instabilité à Ottawa. Ils ont envoyé les gens ici pour travailler jusqu’au mois d’octobre de l’année prochaine. Les gens disent: "faites votre travail, on vous a envoyés là"», a déclaré le ministre.
«La prochaine élection, c’est simple: c’est dans quelle société veut-on vivre? Moi, je dis souvent aux gens: "Ne pensez pas ce que le vote peut faire pour vous, mais pensez à ce que ça peut faire pour le pays." C’est quand même préoccupant. Il y a de l’anxiété chez les gens», a-t-il ajouté.
François-Philippe Champagne soutient que le PLC demeure la meilleure option pour les électeurs québécois.
«Je pense qu’on a la meilleure équipe et certainement le meilleur programme pour garder les acquis sociaux. Ce n’est pas le Bloc qui va bloquer les conservateurs au Québec ni à travers le pays. Je pense que les Québécois et Québécoises ont à cœur les acquis sociaux qu’on a faits et le développement économique qu’on a fait. Ce ne sont pas les conservateurs qui auraient entré le Québec dans l’industrie automobile», mentionne le politicien.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.