Des arbres au lieu des stationnements
Québec 21 tranche avec la position exprimée en 2017


Taïeb Moalla
Loin de la position exprimée par son parti en 2017, une candidate de Québec 21 se dit prête à sacrifier des cases de stationnement si cela permet de planter des arbres.
« Dans le cadre de l’acceptabilité sociale, effectivement, on pourrait enlever des stationnements pour aménager plus d’espaces verts », a affirmé Cynthia Laflamme, candidate de Québec 21 dans Cap-aux-Diamants, lors d’une joute électorale organisée samedi par le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste (Compop).
Tour à tour, les candidats des cinq partis municipaux ont répondu aux questions des animateurs du Compop. Mme Laflamme devait notamment dire si son parti serait « prêt à sacrifier du stationnement pour donner de la place aux arbres ». Répondant par l’affirmative, elle a ajouté que « si on regarde juste les parcs pour enfants, actuellement, vous avez besoin de plus de verdissement dans ces parcs-là ».
La déclaration de samedi n’est pas sans rappeler une citation controversée lâchée par Jean-François Gosselin, chef de Québec 21, au printemps 2017. « Je ne suis pas contre les arbres, mais pas au détriment du stationnement », avait-il soutenu. Il avait reconnu par la suite que sa réponse était maladroite.
La mobilité
Lors du débat de samedi, le thème de la mobilité a retenu l’attention. David Johnson, de Démocratie Québec, a affirmé que son parti « ne touchera pas aux stationnements (...). On peut quand même restreindre la circulation sur certaines rues sans restreindre l’utilisation de l’auto ».
Boufeldja Benabdallah, candidat d’Équipe Savard, a réitéré que son parti attendra de connaître les plans précis du gouvernement Legault avant de se prononcer sur le tunnel Québec-Lévis. « On aura toujours à la loupe ce projet afin que le citoyen soit d’abord satisfait, a-t-il assuré. On ne donnera pas un quitus au troisième lien. » Chez Québec Forte et Fière, Mélissa Coulombe-Leduc veut lutter contre la circulation de transit en faisant baisser la vitesse sur la rue Saint-Jean à 30 km/heure et en augmentant le nombre de rues partagées et piétonnes.
À Transition Québec, Alexia Oman milite pour « une vie paisible dans le centre-ville » et pour « revoir notre dépendance à la voiture ».