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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Démantèlement du campement propalestinien à McGill: François Legault a-t-il la bonne approche?

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TVA Nouvelles

2024-05-03T03:43:28Z
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Le premier ministre François Legault a demandé aux policiers de démanteler le campement propalestinien à l'Université McGill, ce qui n’a pas surpris les panélistes de «La Joute des analystes» sans qu’ils soient totalement en accord avec son choix. 

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Lors du fameux point de presse jeudi, François Legault s’en est remis aux policiers pour déterminer le meilleur moment et la meilleure façon d’agir à l’Université McGill.

Emmanuelle Latraverse n’approuve pas cette décision. »Ça laisse l’impression que lui fait pression sur la police pour qu'elle intervienne plis tôt que tard», argumente-elle.

«On l’a vu ce qu’il se passe au sud de la frontière», explique la jouteuse. «si ça dérape et ça se passe mal, ce n'est pas [Legault] qui va être obligé de réparer les pots cassés et de défendre l’intervention, ça va être la mairesse de Montréal et son chef de police.»

Du coté de Mario Dumont, cette annonce n’avait rien de surprenant. «Il se place du côté de la loi, ce qui est logique pour un premier ministre», a-t-il lancé.

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Selon lui, il doit faire le calcul que son électoral et son électorat potentiel pense ainsi.

«Il n’a pas dit c’est urgent» a-t-il précisé. «Il dit, “oui, je veux que ce soit démantelé, que la police le démantèle éventuellement”.»

Ce sera la police qui fera l’évaluation du risque pour les évènements futurs, et la police ne semble pas pressée d’agir pour démanteler les campements, selon Mario Dumont.

«Si le ton aurait été différent, ça aurait mieux passé», a ajouté Emmanuelle Latraverse.

Le cabinet de la mairesse Valérie Plante aurait été dubitatif devant les propos de Legault, car tous les intervenants veulent éviter l’escalade ou une fin violente.

Au tour de McGill de jouer

Paul Larocque a proposé que l’Université McGill demande elle-même une injection pour faire acte devant le tribunal, présentant ses arguments.

«À ce moment-là il aura un ordre de la Cour pour montrer clairement que le fonctionnement de l’Université est profondément perturbé et profondément gêné, et qu’il y a des risques de tout nature», a-t-il expliqué lors de la «Joute des analystes».

Par la suite, la Cour pourra trancher. «Et la a police aura toute la légitimité pour éventuellement intervenir», a conclu Paul Larocque aux autres panélistes.

Les manifestants font attention et il n’y a pas de violence visible actuellement.

«Vous vous installez avec des tentes, c’est une chose, mais vous faites une forteresse avec des gardes masqués, là c’est une autre affaire», a affirmé Mario Dumont.

***Pour voir l’extrait complet, visionnez la vidéo ci-haut***

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