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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Défaite des libéraux à Toronto: le ministre Marc Miller invite ses collègues à cesser de se «regarder le nombril»

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Photo portrait de Raphaël Pirro

Raphaël Pirro

2024-06-26T16:24:03Z
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Les libéraux doivent cesser de se «regarder le nombril» et «reconnaître l’ampleur» de leur échec cuisant à Toronto afin de se relever à temps pour les prochaines élections, juge Marc Miller, ministre de l’Immigration et ami proche de Justin Trudeau.

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«La réflexion à l’interne, qui est très importante chaque fois qu’on gagne même ou chaque fois qu’on perd, doit se faire. Je ne pense pas qu’on doit passer tout notre temps à se regarder le nombril puis à trouver des excuses», a lancé M. Miller en marge d’une conférence de presse à la TOHU, à Montréal.

Catégorique, il a reconnu une «certaine fatigue» de la population à l’endroit de son parti, qui continue de creuser l’écart avec les conservateurs.

«Y a-t-il des ajustements que l’on compte faire? Y a-t-il des ajustements à apporter dans notre façon de faire, dans notre façon de communiquer? J’ose croire que oui. Mais c’est clair que le résultat en est un de très définitif», a dit le ministre.

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Il y est allé d’une métaphore équestre pour suggérer une marche à suivre. «Je pense que le plus vite qu’on peut remonter à cheval pis se battre, galoper pour les Canadiens, c’est très important.»

L’élection partielle de Toronto–St. Paul’s sert de sérieux avertissement aux troupes de Justin Trudeau. Aisée, éduquée et de tradition progressiste, la circonscription située en plein cœur du grand Toronto, région clé pour prendre le pouvoir, était considérée jusqu’ici comme un château fort libéral.

Les conservateurs de Pierre Poilievre sont sur un nuage depuis leur victoire surprise. Galvanisé et plein de confiance, le chef conservateur réclame des élections générales immédiates.

Marc Miller, qui n’a pas la langue dans sa poche lorsque vient le temps de répliquer à Pierre Poilievre – un «faux-jeton» – en a rajouté une couche mercredi.

«Pierre Poilievre, comme vous le savez, surtout ici, au Québec, mais je dirais partout au Canada, a une vision du Canada qui est totalement différente de la nôtre. C’est un gars qui veut détruire le pays que j’aime. Je compte me battre pour le Canada», a-t-il dit.

Marc Miller est un ami proche de Justin Trudeau depuis l’adolescence. Tout comme Chrystia Freeland, il a assuré que le chef libéral est le «mieux placé» pour mener la bataille contre les conservateurs aux prochaines élections, qui auront lieu au plus à l’automne 2025.

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