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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Défaite libérale dans Toronto–St. Paul’s: Justin Trudeau devrait-il rester ou partir?

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Agence QMI

2024-06-25T19:14:15Z
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La défaite de la candidate libérale à l’élection partielle de Toronto–St. Paul’s, château fort du parti depuis 30 ans, lundi, est de mauvais augure pour l’équipe de Justin Trudeau.

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«Il n’y a pas de solution miracle à ce qui va arriver aux libéraux. On se dirige vers une défaite libérale qui va être assez cinglante», soutient Jeremy Ghio, directeur en relations publiques à TACT, lors d’une entrevue au TVA Nouvelles.

Ce dernier n’est toutefois pas «convaincu que changer de chef sera la solution».

Il cite les résultats d’un sondage d’Angus Reid selon lequel les autres aspirants au titre de chef du Parti libéral du Canada feraient moins bien que Justin Trudeau lors d’une éventuelle élection fédérale.

«La position de chef du Parti libéral du Canada devient de moins en moins intéressante pour un [autre] candidat parce qu’on voit que le parti s’en va droit dans un mur et là, cette personne-là hériterait de cette situation-là sans que ce soit cette personne-là qui l’ait créée», explique le directeur.

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«Tout est possible pour les conservateurs»

La victoire des conservateurs de Pierre Poilievre dans ce bastion libéral envoie le message clair que «tout est possible pour les conservateurs du Canada».

«Les libéraux auraient dû gagner par au moins plus de 10 points et ils se retrouvent avec une défaite électorale ce matin. Le moral doit être bas et pas juste un peu à terre», affirme Jeremy Ghio.

La circonscription de Toronto–St Paul’s «a survécu à toutes les crises libérales des 30 dernières années».

«Ça a survécu au scandale des commandites, ça a survécu au gouvernement de Stephen Harper, à la pire élection de l’histoire du parti libéral avec Michael Ignatieff quand il avait récolté seulement 34 sièges», donne en exemple le directeur de TACT.

Pour lui, plusieurs facteurs qui surviennent au même moment peuvent expliquer la défaite de la libérale Leslie Church.

«Des libéraux fâchés, ça ne va pas voter ailleurs, ça va surtout rester à la maison. [...] Peut-être que plusieurs libéraux seraient restés à la maison plutôt que d’aller voter, ce qui a créé ce déséquilibre-là et finalement, on ajoute à ça la communauté juive qui s’est mobilisée fortement, une candidate [qui est] une ancienne employée du Parti libéral et l’impopularité de Justin Trudeau, on a là la tempête parfaite pour perdre un château fort», dit Jeremy Ghio.

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.

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