Découvrez le sport dont Olivia Palacci est adepte
Marie-Claude Doyle
L’été, il n’y a rien de mieux pour satisfaire Olivia Palacci qu’un bon barbecue entre amis. Et si ça se passe dans un chalet sur le bord d’un lac et que, pas loin, il y a des sentiers pour faire du quatre-roues, c’est la totale!
• À lire aussi: Comment le théâtre a sauvé le parcours scolaire d'Olivia Palacci
• À lire aussi: Découvrez l'emploi surprenant qu’a exercé Rémi-Pierre Paquin
Une pièce de théâtre d’été qui vous a marquée...
Honnêtement, c’est celle que je fais en ce moment, La pièce qui tourne mal. C’est une pièce d’été qui va me marquer. On se dépasse tous physiquement. On est tellement une belle équipe et, en plus, on sent qu’on est dans un énorme bateau. Je n’ai jamais entendu autant de monde rire en même temps et aussi longtemps. C’est vraiment beau.
Un voyage estival mémorable...
Je suis allée rejoindre des amis dans le sud de la France il y a trois, quatre ans, et on est allés trois jours en quad (quatre-roues). On a dormi dans des dortoirs, on s’est payé la traite dans un hôtel de luxe pendant deux nuits et on a fini ça avec trois jours en canot-camping en Ardèche. C’était incroyable. Je n’aime pas rester à la même place longtemps en voyage. On vivait tellement d’affaires intenses.
Votre film d’été...
N’importe quel film dans un ciné-parc. Juste le fait d’être dans un char, de manger ce qu’on veut et de parler pendant le film, j’adore ça!
Une série que vous avez adoré regarder en rattrapage pendant les vacances...
J’ai regardé sur le tard La casa de papel, dans l’avion. J’ai adoré! La trame narrative est très bonne. Les personnages sont incroyables. Le jeu d’acteur est super bon. Les plans de caméras et les paysages sont incroyables. C’est une très bonne série.
Votre drink estival...
Pour moi, il n’y a rien de mieux qu’un grand verre d’eau froide. Je ne suis pas quelqu’un qui aime l’alcool et je n’aime pas les boissons sucrées.
Un plat que vous ne mangez que l’été...
De la poutine aux crevettes ou au homard. C’est quelque chose que j’ai découvert en été, en Gaspésie. Si je suis devant un casse-croûte, je repense à ça, mais il n’y en a pas partout.
Racontez-nous un amour d’été...
Je suis née en Belgique et je vivais à Bruxelles quand j’étais petite. Les fins de semaine, on allait à la Mer du Nord et on avait un appartement dans le village de Knokke. L’année passée, ça faisait à peu près 15 ans que je n’étais pas retournée à cet endroit-là et à un moment donné, j’ai quitté mes amis avec qui j’étais en leur disant de continuer le voyage sans moi parce que j’avais le goût de ressentir la vibe de Knokke. Je me suis loué une voiture pour y aller et j’ai vu l’immeuble où on allait pendant les vacances. La porte d’entrée était ouverte, alors je suis rentrée et au moment où j’ai décidé de partir, j’ai croisé mon voisin d’enfance, sur qui je tripais quand j’étais petite et que j’avais 8, 10 ans. On passait nos étés ensemble. On s’est tout de suite reconnus en se voyant et on a passé le reste de mon voyage ensemble. C’était vraiment chouette! C’est drôle parce que quand on est petits, on se donne des noms. Son vrai nom est Paul, mais jamais je ne l’ai appelé Paul. Ç'a toujours été Popol, et c’était drôle qu’à notre âge, ce soit encore son surnom!
Un été inoubliable...
Le tournage des Bombes. On tournait tout l’été à Orford et toute l’équipe de tournage logeait dans le même hôtel. On tournait durant la journée et on se retrouvait dans la piscine de l’hôtel dès qu’on le pouvait. C’est un projet sur lequel j’étais co-idéatrice.
Un livre de vacances que vous recommanderiez...
Un livre qui est le fun en vacances, c’est Lettres à Zelda et autres correspondances, de Francis Scott Fitzgerald. Quand il est décédé, on a récupéré toutes ses correspondances, qui sont maintenant dans un livre. En lisant tout ce qu’il a reçu, tu comprends ce qu’il a envoyé, parce que c’est tout le temps des réponses. C’est super beau parce qu’il y a des lettres d’amour, des lettres envoyées par son meilleur ami... À l’époque, il n’y avait pas internet, alors tout se passait dans les lettres. Des fois, il s’inquiète parce qu’il n’a pas de nouvelles et un moment donné, il reçoit un communiqué des autorités lui apprenant que son meilleur ami est décédé. Ça nous fait voyager et en même temps, c’est romantique. C’est beau, comment les gens arrivaient à exprimer leur amour... Moi, l’été, je n’aime pas lire des briques. Là, tu peux lire une lettre, deux lettres ou trois lettres à la fois. Comme tu veux.
Un sport d’été...
Le quatre-roues et me baigner dans le lac. Quand j’étais en Belgique, je faisais du motocross. J’avais moins de 10 ans à l’époque. À un moment, je me suis cassé le poignet, et quand je suis arrivée au Québec, ma mère ne voulait plus que j’en fasse. Plus tard, quand j’ai embarqué sur un quatre-roues, j’ai retrouvé des sensations que j’avais, plus jeune, en faisant du motocross. Mais le quatre-roues est beaucoup plus sécuritaire. Dès que j’ai l’occasion d'en faire, j’y vais.
Un plaisir d’été...
Un barbecue entre amis dans un chalet. Ce que j’aime faire dans ces moments-là, c’est un terre et mer. De bonnes côtelettes d’agneau, des sardines, des légumes grillés et des patates emballées dans du papier d’aluminium, pour faire des patates toutes garnies. Cela dit, c’est important que ça soit sur une table parce que les pique-niques, ce n’est pas mon fort. Je ne trouve pas ça confortable de manger par terre.
Plage ou chalet?
Un chalet au bord de l’eau, c’est l’idéal. Je loue des chalets, mais ça serait l'un de mes futurs achats. Pour l’instant, je visite des coins. En louant un peu partout, je n’ai pas d’attaches et je vois où j'aimerais acheter mon chalet.
Vacances au Québec ou à l’étranger?
Ça dépend des moments. Voyager au Québec, c’est incroyable, mais pourquoi renoncer au Portugal, à l’Espagne ou autre? Par contre, chaque fois que je voyage, je retombe en amour avec le Québec. On n'a tellement rien à envier aux autres pays, ici. C’est complètement différent.
Un souvenir relié à l’été...
C’est le meilleur été que j’ai vécu de ma vie et le plus simple en même temps: mon père est décédé pendant la pandémie et après sa mort, ma mère et moi, on avait besoin d’aller voir ailleurs. Mais il fallait qu’on reste dans nos cellules familiales. On a décidé d'aller vivre le confinement en Gaspésie pendant deux mois, avec ma chienne. C’était magnifique. C’est des moments qui sont gravés dans ma mémoire à tout jamais. C’est d'ailleurs là-bas que j’ai découvert la poutine aux crevettes et celle au homard.
En vedette dans La pièce qui tourne mal
Olivia Palacci vit un été mémorable alors qu’elle est en vedette dans La pièce qui tourne mal. Dans cette comédie maintes fois primée d’Henry Lewis, Jonathan Sayer et Henry Shields, une troupe d’acteurs maladroits de la Cornley Drama Society est chargée de jouer l’intrigue qui tourne autour de l’élucidation d’un meurtre qui est survenu dans un manoir de campagne. Mais, comme le dit si bien le titre, la représentation tourne mal. «Je joue une technicienne. La seule actrice de la troupe tombe évanouie et mon personnage, qui n’a jamais joué de sa vie, doit la remplacer. L’actrice principale est hyper féminine, maniérée, et la technicienne est l’anticasting de ce personnage-là. C’est hyper physique comme pièce. Il y a même des cascades», de dire Olivia. Elle partage la vedette avec Fabien Cloutier, Louis Courchesne, Stéphane Breton, Pierre-François Legendre, Rémi-Pierre Paquin, Julie Ringuette et Jonathan Roberge. Cette production de Monarque, mise en scène par André Robitaille, est à voir sur les planches de la Maison des arts à Drummondville jusqu’au 10 août. Une tournée au Québec suivra à partir de juin 2026.
À VOIR AUSSI: