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Culture

Découvrez ce nouveau personnage qui créera des remous dans «Dumas»

«Dumas», lundi 20 h à Radio-Canada

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Nathalie Slight

2025-02-13T11:00:00Z
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Cet hiver, certains téléspectateurs auront peut-être l’impression de «découvrir» Marc Bélanger dans la peau de l’enquêteur privé Luc Viau, dans Dumas. Mais sachez que le comédien trimballe son talent sur les plateaux de tournage depuis plus d’une vingtaine d’années, se métamorphosant pour chacun de ses personnages.

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Marc, tu débarques dans la série Dumas cet hiver. Quel personnage vas-tu incarner?

Après que j'aie campé un personnage au sein d’une intrigue dans District 31, l’auteur Luc Dionne m'avait dit: « On va se recroiser!». C'est un homme de parole, puisque j’ai reçu une belle proposition pour la série Dumas: le rôle de Luc Viau, un gars qui travaille pour l'agence Intelco. Jean Dumas (Gildor Roy) retient ses services quand il a des «problèmes» à régler, autant pour des trucs légaux que pour effectuer un sale boulot. D’ailleurs, Luc Viau possède une collection d’insignes de tous les corps de police, il a ses entrées partout!

Il s’agit d’un personnage intrigant!

Oui, vraiment. J’ai toujours rêvé de jouer un personnage undercover, et c’est exactement ce que me permet mon rôle dans Dumas. Si je n’avais pas été comédien, c’est le genre de métier que j’aurais aimé exercer: un agent double qui coince les vilains. Il paraît que mon personnage dissimule quelques secrets, j’ai hâte d’en savoir plus!

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Tu n’es pas au courant?

Pas pour le moment. La même chose m’est arrivée sur District 31. Lorsque j’ai décroché le rôle de Carl Juneau, je croyais camper un pédophile. Mais finalement, ce gars-là avait de gros problèmes financiers, et il a accepté de se débarrasser du corps d’un enfant pour régler ses dettes... Lorsqu’on ignore l’issue de l’intrigue, il faut tout simplement rester dans le moment présent, dans la vérité. J’ai su par la suite que cette intrigue avait été librement inspirée du cas de Cédrika Provencher.

Toi qui es papa de deux enfants, ça devait être difficile de jouer dans cette intrigue...

Ma fille Olivia est âgée de 14 ans et mon fils, Victor, de 12 ans. Lors du tournage de District 31, j’ai beaucoup pensé à eux. Mettons que ma fibre paternelle a solidement été ébranlée par cette intrigue. J’étais à fleur de peau et je m’en suis servi à mon avantage, en mettant mes émotions au service de mon personnage.

Tu enchaînes les rôles au petit écran depuis le début des années 2000 et pourtant, on n’associe pas encore ton visage à ton nom!

Je vis bien avec le fait de pouvoir exercer mon métier incognito. Ça me permet de décrocher des rôles totalement différents, de ne pas être identifié à un seul personnage. Et je peux aussi taquiner les gens au passage. Récemment, une dame âgée cherchait où nous nous étions croisés et je lui ai répondu, à la blague: «Nous sommes déjà sortis ensemble!». Ça l’a fait bien rigoler.

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Tu es aussi caméléon au niveau de ton look. Avec ou sans barbe, cheveux courts ou longs, ça te change énormément!

Ça a pris du temps avant que je trouve «mon» casting c’est-à-dire que mon look, mon énergie et mon expérience sont alignés. Lorsque je suis sorti de l’école de théâtre, j’ai auditionné pour Watatatow. Même si j’avais physiquement l’air d’un ado, j’avais la voix grave d’un homme, je n’ai donc pas été choisi. Avec des rôles comme Carl Juneau dans District 31, ou l’amoureux du personnage de Benoit McGinnis dans Une autre histoire, ou Luc Viau dans Dumas, je me sens enfin sur mon X.

Tu es en couple avec l’animatrice et productrice Karine Robert. Vos enfants ont-ils hérité de votre fibre artistique?

Ma fille s'intéresse au domaine artistique. Mon gars fait de l’improvisation. J’ai des amis qui ont des agences de casting, mais je ne veux pas les pousser vers ce métier. Je veux vraiment que ça vienne d’eux. Passer ses journées sur des plateaux de tournage, c’est long, c’est exigeant. Je préfère qu’ils vivent leur adolescence, et s’ils insistent un jour pour faire de la télé ou du cinéma, on verra ce qu’on peut faire.

Dominic Gouin / TVA Publications
Dominic Gouin / TVA Publications

Parmi tes passions figure le hockey. Tu coaches ton fils. N’est-ce pas?

Sachant que je jouais au hockey, la responsable du hockey mineur de notre région m’a demandé d’aller donner un coup de main sur la glace durant les évaluations de début de saison, alors que mon fils était de niveau novice. Les jeunes étaient nerveux, mais j’essayais de les ramener à l’essentiel: «Tu donnes le meilleur de toi-même? Tu as du fun? C’est ça, l’important!». Les joueurs ont, paraît-il, aimé mon approche, à un point tel que je me suis fait offrir de devenir entraîneur!

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Et quel genre d’entraîneur es-tu?

J’ai, bien humblement, le désir de changer la culture du hockey mineur. Une infime minorité de jeunes qui jouent présentement au hockey se rendront dans la LNH. Alors pourquoi leur mettre autant de pression? Ils sont là pour apprendre à travailler en équipe, développer leurs habiletés sociales, bouger, se dépasser et, surtout, s’amuser! Je mets davantage de l’avant une approche pédagogique basée sur la communication. (Marc éclate de rire) En début de saison, lorsque je rencontre les parents de mes joueurs, je leur fais part de mon expérience en hockey. J’ai joué dans Lance et compte et j’ai aussi campé Maurice Richard dans une vidéo diffusée au Centre Bell! (rires) Plus sérieusement, j’ai longtemps joué au hockey, dont plus récemment dans la ligue de L’Union des artistes. Cet hiver, je me suis mis en substitut dans plusieurs équipes, ce qui est moins compliqué avec mes horaires de tournage.

Quel est ton plus beau souvenir au hockey?

Il y a plusieurs années, j’ai participé à un match bénéfice pour la Fondation des Canadiens pour l’enfance. Notre entraîneur n’était nul autre que Jacques Demers: le dernier coach à avoir remporté une Coupe Stanley avec le CH! Lorsqu’il nous a fait son discours d’avant-match, dans le vestiaire, j’avais des frissons. J’ai aussi eu une rencontre marquante avec Bob Hartley, un entraîneur que j’admire énormément. C’est vraiment le plus près que j’ai été de mon rêve de jouer dans la LNH! (rires)

Outre le hockey, as-tu d’autres passions?

J’ignore si ça entre dans le volet passion, mais nous venons tout juste d’adopter un golden doodle. Est-ce que je dors beaucoup ces temps-ci? La réponse est non! (rire) Un chiot, c’est comme un petit bébé: ça exige une présence constante. Mais ça vaut la peine! Les enfants nous demandaient un chien depuis cinq ans, alors ils sont vraiment heureux d'avoir ce nouveau membre dans la famille.

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