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L'article provient de Le Journal de Québec
Sports

Roy de passage à Montréal: dans une loge pour voir «coacher» grand-papa

Rencontre exclusive avec Jana Roy, la fille de Patrick

Jana Roy et Pierre-Cédric Labrie, avec leurs enfants Baren et Lionel.
Jana Roy et Pierre-Cédric Labrie, avec leurs enfants Baren et Lionel. MARTIN ALARIE / AGENCE QMI / LE JOURNAL DE MONTRÉAL
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2024-01-26T02:11:12Z
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La première période a été particulièrement difficile pour Patrick Roy et les Islanders, mais cela n’allait pas empêcher Baren et Lionel de savourer ce match de hockey mettant en vedette leur grand-papa derrière le banc des visiteurs. 

La famille de Patrick Roy, qui a été reçue dans une loge du Centre Bell pour le match de jeudi soir, allait être comblée, peu importe le déroulement de la rencontre.

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«La chose la plus belle pour moi en ce moment, c’est de voir que mes deux petits garçons, Lionel, qui a 6 ans, et Baren, 3 ans, peuvent vivre ça», a confié Jana Roy, la fille de Patrick.

«Des souvenirs d’avoir vu mon père être encouragé comme ça dans la Ligue nationale, il y en a dans ma mémoire, a-t-elle convenu lors d’une entrevue avec Le Journal. En 2003, quand mon père a pris sa retraite du hockey [comme joueur], j’avais 10 ans. Là, je vois mes enfants vivre un peu la même chose. Ça rappelle vraiment de beaux souvenirs.»

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Un gendre heureux

L’ancien joueur de hockey Pierre-Cédric Labrie, qui est le mari de Jana et le gendre de Patrick, était évidemment heureux de l’invitation et des démarches du président et directeur général des Islanders, Lou Lamoriello, pour cette loge à Montréal. Il ne s’est pas fait prier pour faire le voyage en famille en provenance de Québec.

«Quand on a su qu’on avait une loge, surtout avec la petite famille, on ne pouvait juste pas manquer ça», a dit l’ex-joueur du Lightning de Tampa Bay, désormais à la tête de l’équipe des Lions du Cégep Champlain St. Lawrence.

«Ils ont l’âge où ils commencent à comprendre, surtout Lionel, qui a commencé à jouer au hockey, a complété Jana. Pour lui, c’est du hockey tout le temps, même s’il ne comprend pas nécessairement encore les différents niveaux qui mènent à la Ligue nationale... Il aime bien [Connor] McDavid et dernièrement, il me demandait s’il allait jouer bientôt contre l’équipe de McDavid.» 

«Je lui ai expliqué un peu, en lui disant que grand-papa était maintenant entraîneur au plus haut niveau, a poursuivi Jana. Il était bien impressionné!» 

Un vampire absent

N’ayant pu assister à la rencontre de jeudi soir, au Centre Bell, Frédérick Roy, l’un des fils de Patrick, a néanmoins témoigné qu’il était heureux pour son père et touché par l’amour que le public lui porte depuis sa nomination au poste d’entraîneur-chef des Islanders.

«Je suis hyper content pour mon père, a-t-il dit en entrevue téléphonique. S’il y a quelque chose qu’on ne peut lui enlever, c’est sa passion et son amour pour le hockey. Les gens ressentent ça.»

La foule montréalaise a encore réservé un bel accueil au célèbre numéro 33 quand des photos de lui, dans l'uniforme du Canadien, ont été diffusées sur l’écran géant durant l’hymne national.

«C’est sûr qu’il y a une petite déception de manquer ça, mais il faut bien travailler», expliquait Frédérick, à qui on a parlé avant la rencontre.

L'ancien porte-couleurs des Remparts de Québec, qui combine le métier d’acteur à celui d’agent de joueurs pour le groupe Management Hockey, avait un tournage prévu pour une série web, jeudi soir, dans lequel il tient le rôle d’un vampire. À suivre...

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