Cyber-flatulences: une femme condamnée pour avoir envoyé des pets à l’ancienne petite amie de son amoureux


Frédéric Guindon (Le Sac de Chips)
Voici une histoire qui sent mauvais.
Le Royaume-Uni est le théâtre d’une première dans l’histoire de l’humanité.
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Une femme a fait face à une peine d’emprisonnement après avoir harcelé une rivale en lui envoyant des bruits de pets sur WhatsApp.
En effet, Rhiannon Evans, 25 ans, a envoyé plusieurs vidéos à l’ancienne copine de son partenaire amoureux pendant la période de Noël, à la suite de quoi elle a été inculpée.
Selon The Sun, la procureure Diane Williams a dû expliquer aux magistrats de Caernarfon, dans le nord du Pays de Galles, comment un certain nombre de vidéos ont été envoyées à Deborah Prytherch (l’ex de son chum), où elle «procède à l'émission de gaz en plaçant la caméra sur ses fesses et en faisant passer le gaz».
@thesun Woman faces jail in Britain’s first ever cyber-farting case. #jail #news #shocking ♬ original sound - The Sun
Prytherch a affirmé qu'elle a été «bombardée» de vidéos d'Evans et qu'elle «aimerait se sentir en sécurité» chez elle.
Les gestes inappropriés d'Evans auraient, de plus, causé de l’anxiété à la plaignante.
Evans n’a pas nié avoir posé les actions qui lui sont reprochées, admettant même qu’elle voulait «envoyer des vidéos parce qu'elle estimait que son partenaire était traité injustement.»
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Elle ne savait pas que ses flatulences à répétition pouvaient constituer une offense criminelle et a même suggéré l’idée que Prytherch n’avait qu’à la bloquer sur l’application de messagerie si elle ne voulait plus recevoir ses vidéos de pets non-sollicités.
Evans a néanmoins plaidé coupable aux accusations.
Condamnée à des heures de travaux communautaires, elle devra de plus se soumettre à 15 sessions de traitement pour sa dépendance à l’alcool, à 60 jours d’abstinence et à deux ans de probation.
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Elle a également dû payer l’équivalent de 180 dollars en dommages et compensation, et 360 dollars de frais.
«Je n'aurais jamais pensé que péter m'amènerait au tribunal. Je pense que la sentence est un peu excessive. [...] J'ai des regrets, mais je n'aurais pas pensé que je viendrais ici pour quelque chose comme ça, pour être honnête. C'est mesquin. J'ai appris ma leçon», a-t-elle déclaré aux médias britanniques.