Critique du film «La parole d’un homme»: Jason Statham + David Ayer + Sylvester Stallone = Bof!

Ce n’est pas parce que le générique inclut le réalisateur David Ayer et le coscénariste Sylvester Stallone, et que l’action est assurée par Jason Statham, que La parole d’un homme est mémorable. 

Levon Cade (Jason Statham) est un «bon jack». Il travaille depuis des années comme contremaître pour le chantier de construction de Joe Garcia (Michael Peña). Il fait partie de la famille et vient en aide aux différents ouvriers dont les épouses lui font parvenir de petits plats. Donc, lorsque Jenny (Arianna Rivas), la fille de Joe qui donne également un coup de main à son père à la comptabilité de la compagnie, est kidnappée, Levon part à sa recherche. Car il est un ancien des forces spéciales de la Marine royale britannique et on se doute bien qu’il parviendra à la tirer des griffes des méchants trafiquants, la jeune fille était promise à un acheteur particulièrement sadique.

Afin de donner une touche plus humaine à ce film d’action simpliste, Levon est également en pleine bataille juridique avec le père de son épouse morte afin de récupérer la garde de sa fille (Isla Gie). Entre deux tueries, on a donc droit à des moments qui se veulent touchants entre l’ancien soldat et sa progéniture.

Rapidement, La parole d’un homme s’impose comme une énième redite de thèmes déjà exploités, bien mieux, par d’autres. L’enlèvement, avec Liam Neeson, demeure toujours le meilleur de ce genre, soit celui de la jeune fille kidnappée et du «dude» qui doit aller la sauver lors d’un contre-la-montre haletant. Si La parole d’un homme fait de la mafia russe la grande coupable et les méchants tous plus ridicules les uns que les autres, le long métrage de 116 minutes n’apporte rien au genre... malgré une apparition rapide de David Harbour en ami du héros.

Note: 1,5 sur 5

La parole d’un homme arrive dans les cinémas dès le 28 mars