Pour «La parole d’un homme»: Jason Statham et Sylvester Stallone, les increvables

Jason Statham effectue un retour attendu dans La parole d’un homme, réalisé par David Ayer et scénarisé par Sylvester Stallone.

Depuis le premier Rocky, sorti en 1976, Sylvester Stallone a l’habitude d’écrire les scénarios des films dans lesquels il est en vedette, c’est ainsi lui qui est derrière la populaire franchise Les sacrifiés, qui a réuni tout ce que Hollywood comptait d’acteurs de films d’action, incluant Mel Gibson et Bruce Willis, et bien sûr Jason Statham.

De son côté, le Britannique Jason Statham, qui a amorcé sa carrière dans les films de Guy Ritchie, s’est peu à peu spécialisé dans les films d’action, au point d’avoir ressuscité le genre pour le grand écran depuis les années 2000, les recettes de ses films dépassant la barre enviable des 2 G$.

Sa dernière apparition à l’écran dans Le gardien, l’an dernier, a été couronnée de succès, le long métrage réalisé par David Ayer (qui nous a aussi donné Le commando suicide) engrangeant 162,6 M$ pour un budget de production de 40 M$. Évidemment, un deuxième volet est maintenant prévu, la date de sortie n’ayant pas encore été dévoilée.

Des éléments familiers

Adaptation du roman Levon's Trade, de Chuck Dixon, La parole d’un homme coche toutes les cases du film d’action classique, puisqu’on y suit Cade (Jason Statham), ancien marine britannique reconverti en travailleur de la construction à Chicago. Mais il doit reprendre rapidement du service lorsqu’il part à la recherche de Carla (Noemi Gonzalez), la fille de son patron (Michael Pena), qui a été kidnappée par un groupe criminel se spécialisant dans le trafic humain.

Oui, les amateurs penseront immédiatement à la saga L’enlèvement (2009) et à celle dédiée à John Wick: héros incarné par Keanu Reeves et dont le dérivé Ballerine arrive sur nos écrans dès le 6 juin, Ana de Armas y incarnant le rôle-titre devant les caméras de Len Wiseman.

Pour en revenir à La parole d’un homme, les cinéphiles demeurent là encore en terrain connu. «L’action est incroyable, le personnage est intéressant, ce film est, d’une certaine manière, du cinéma très classique», entend-on David Ayer déclarer sur le plateau de tournage britannique du film.

«Jason Statham est quelqu’un de très terre à terre», explique David Harbour, qui est également de la distribution et qu’on a pu voir dans Le commando suicide. Oui, tout le monde se connaît et travaille régulièrement ensemble dans ce petit monde du film d’action.

De Jason Statham, pas un mot. L’acteur et producteur s’abstient volontairement de donner des entrevues, et lorsqu’il le fait, elles ne dépassent que bien rarement les 10 min. À 57 ans, il mène une vie plutôt discrète, entouré de sa conjointe depuis 15 ans, la mannequin Rosie Huntington-Whiteley, et de leurs deux enfants, nés en 2017 et en 2022.

Sur Instagram, l’acteur se met en scène en train de pratiquer divers sports, ou entre deux avions, ou encore avec sa douce en train de promouvoir des vêtements de luxe. Sa carrière, il la mène comme son existence. Car n’a-t-il pas déjà déclaré qu’on ne le verrait jamais en superhéros: «Moi, portant une cape et des collants? Non», avait-il dit au Guardian en 2011. Et il a tenu parole. Ce qui, avouons-le, semble lui réussir, alors que l’industrie du cinéma peine toujours à trouver ses repères après #MoiAussi, la pandémie et l’avènement des plateformes de diffusion.

La parole d’un homme déboule sur les écrans dès le 28 mars.