Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Critique du documentaire «Matimekush»: Une école pas comme les autres

PHOTO FOURNIE PAR FUNFILM DISTRIBUTION
Partager

Isabelle Hontebeyrie

2025-05-02T00:00:00Z
Partager

Le documentaire de Guillaume Sylvestre révèle un univers étonnant, où des professeurs africains et nord-africains enseignent à la communauté innue. 

Présenté au festival CinéSEPT de Sept-Îles et dans le cadre des Rendez-vous Québec Cinéma, Matimekush se déroule dans la localité du même nom, réserve enclavée dans Schefferville, inaccessible par la route.

L’école secondaire Kanatamat dessert de jeunes adolescents, qui ont comme particularité d’avoir majoritairement des professeurs originaires d’Afrique et d’Afrique du Nord. Le sujet, inhabituel et original, intrigue, le réalisateur Guillaume Sylvestre filmant le quotidien des classes de secondaires et y mêlant des entrevues avec les professeurs ainsi qu’avec Pascal Foucault, le directeur.

PHOTO FOURNIE PAR FUNFILM DISTRIBUTION
PHOTO FOURNIE PAR FUNFILM DISTRIBUTION

Le parti pris du cinéaste est clair dès le début: il s’efface volontairement du discours, même si l’on sent sa volonté d’établir des liens entre le vécu du corps enseignant et de celui des élèves. Mais sans trame narrative réelle, Matimekush s’essouffle rapidement. Les entretiens semblent également parfois juxtaposés les uns aux autres, laissant le spectateur tenter de deviner l’intention de Guillaume Sylvestre.

On apprécie néanmoins pouvoir observer le travail des professeurs, un peu à la manière d’une mouche sur un mur, de constater leurs efforts pour intéresser les étudiants et établir un lien avec eux.

Note: 2,5 sur 5

Matimekush est présenté en salle dès le 2 mai.

Publicité
Publicité

Sur le même sujet