«Criminel ou pas... ça serait arrivé», croit le grand-père de Charlie Lacroix, morte dans le brasier

L’incendie qui a fait sept morts dans un immeuble du Vieux-Montréal est désormais considéré comme criminel par les policiers.

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De l’accélérant aurait été utilisé par le ou les incendiaires au moment du crime. L’incendie majeur qui a suivi a complètement détruit l’édifice patrimonial situé sur la place d’Youville.

Plusieurs résidents du bâtiment – qui abritait de nombreux appartements de type Airbnb – ont vécu l’horreur lors de cette nuit fatidique du 16 mars.

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C’est notamment le cas de la jeune Charlie Lacroix, 18 ans, qui avait communiqué avec le 911 alors que l’incendie faisait rage, suppliant de venir la chercher. Elle se trouvait avec son ami, Walid Belkahla, également âgé de 18 ans, dans un appartement loué sur la plateforme Airbnb.

Durant l’appel au 911, la ligne avait coupé, ce qui laisse croire que les deux jeunes adultes sont morts quelques instants plus tard, prisonniers de l’immeuble en flammes.

Pour Thierry Lacroix, le grand-père de la jeune femme, le fait que le brasier a été allumé par une main criminelle change peu de choses. Un incendie même accidentel aurait pu tuer sa petite-fille exprime l’homme en entrevue à TVA Nouvelles.

«Criminel ou pas... ça serait arrivé, Charlie n’aurait pas pu sortir de l’édifice», explique M. Lacroix.

Par ailleurs, l’arrestation et la condamnation éventuelle de personnes responsables ne l’aideront pas à oublier le drame. 

«Ma petite-fille est restée là comme d’autres personnes. Il n’y a pas de baume possible. Il n’y a que la justice qui peut régler ce cas.»

Il souhaite que les procédures judiciaires aillent jusqu’au bout.  

«On n’a pas de pardon pour ça», conclut-il. 

À présent, deux enquêtes criminelles sont en cours dans ce dossier; la première pour meurtre et la deuxième pour négligence criminelle causant la mort.