Corps calciné en Beauce: «jamais je vais lui pardonner», lance la mère de la victime
TVA Nouvelles
La mère de Karine Bélanger, cette femme de 36 ans dont le corps a été retrouvé dans une voiture calcinée en Beauce, ne comprend pas pourquoi le suspect, Keven Deblois, était en liberté au moment du crime.
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«C’est un gars très agressif et en plus, ils savaient que c’était un dangereux, ils l’ont laissé partir pareil. Je ne la comprendrai jamais celle-là», déclare Linda Arseneault dans une entrevue émotive à TVA Nouvelles.
Elle déplore que sa fille, une mère de 36 ans, ait été la possible victime de cet homme qui aurait été remis en liberté malgré ses antécédents criminels.
«Pourquoi tu laisses aller une personne de même avec tout ce qu’il a fait avant, et tu sais qu’il peut recommencer, mais tu le laisses aller? Ben là, c’est sur ma fille qu’il s’est laissé aller», lance-t-elle, en pleurs.
La mère assure qu’elle n’a pas l’intention d’offrir son pardon à l’homme de 24 ans.
«Jamais je vais lui pardonner. Jamais. J’ai de la peine pour Karine, beaucoup, je n’accepterai jamais ça», dit Mme Arseneault.
Elle avait prévenu sa fille
Linda Arseneault admet qu’elle avait des doutes quant à la nouvelle fréquentation de sa fille.
«C’est un fou et je l’avais dit à Karine: fais attention, je ne l’aime pas ce gars-là. Et elle savait que quand je n’aimais pas quelqu’un, c’est parce que j’avais souvent raison. Elle a dit: oui, mais je vais faire attention», raconte la mère de la victime.
La relation entre Karine Bélanger et Keven Deblois était récente.
«Elle a commencé à sortir avec le 27 août et comme elle nous disait: oui je sors avec, mais ce n’est pas le grand amour. Je commence. Je ne sais pas tout de lui», rapporte Mme Arseneault.
La mère soutient que la femme de 36 ans savait que son nouveau copain avait fait de la prison, mais ignorait pour quelles raisons.
«C’était une bonne petite fille»
La mère de la victime dépeint, avec émotion, sa fille comme une personne qui «aimait la vie au bout».
«Tout ce qu’elle voyait sur le monde c’était ce qui était bon sur eux autres, tout le temps. Elle était toute petite et c’est ça qu’elle faisait. Je disais: faut pas que tu sois juste le bon côté, il faut que tu sois l’autre. Je disais: il peut arriver n’importe quoi. Mais elle n’était pas de même», décrit-elle, en pleurs.
Voyez l’entrevue dans la vidéo ci-dessus.