Compte à rebours F1 2025: Carlos Sainz peut-il ramener les lettres de noblesse à Williams?
Les essais hivernaux ont été convaincants pour l’écurie britannique

François-David Rouleau
Dévoilées en grande pompe il y a trois semaines à Londres dans un événement spécial soulignant la 75e saison de Formule 1, les bagnoles sont prêtes à se lancer à fond de train dans le premier virage en Australie, ce week-end. Que nous réserve cet autre éreintant calendrier de 24 courses s’étirant jusqu’à décembre?
Un nouveau champion du monde? Des guerres intestines? Des surprises et des déceptions? Quoi qu’il en soit, cette campagne 2025 s’annonce fertile en rebondissements, tant sur les circuits que dans les paddocks.
D’ici vendredi, Le Journal lancera trois questions par jour sur les dix enjeux à surveiller dans le grand cirque de la F1 cette année.
Abonné au fond de grille depuis près d’une décennie, Williams a perdu de son lustre. Éjecté de son siège chez Ferrari par l’arrivée de Lewis Hamilton, Carlos Sainz amène un vent d’optimisme et une nouvelle énergie chez Williams. Serait-ce suffisant pour ramener les lettres de noblesse à cette écurie championne du monde?
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Ayant changé de main depuis quelques saisons et montrant leur volonté de grimper de nouveau les échelons de la discipline reine du sport automobile, les dirigeants de Williams se veulent rassurants pour l’avenir.

Avec l’afflux de nouveaux membres dans sa structure depuis un an, l’écurie britannique cherche à s’imposer et à brouiller les cartes. Il ne s’agit pas de sauter les échelons et retourner à l’avant du peloton, mais plutôt de se tirailler constamment avec les écuries de milieu de plateau. Et, qui sait, de se pointer le museau, de temps à autre, selon les circuits, dans l’arrière-train des équipes du top 4.
Sainz et Alex Albon formeront l’un des meilleurs duos de la saison. Ils auront à faire progresser leur monoplace pour gruger d’importants points. Avec ses 27 podiums en carrière et ses quatre victoires, Sainz procure un bon bagage de connaissances à l’écurie.
Déjà, les essais hivernaux au Bahreïn ont été convaincants alors que les Williams ont enchaîné les tours rapides avec surprise. Certains observateurs ont laissé entendre qu’il pourrait plutôt s’agir d’une stratégie en roulant plus léger. N’empêche, si on les compare aux chronos de l’an dernier, le constat est franchement plus positif.

Loin depuis 2016
Un vent d’optimisme souffle sur l’équipe à l’aube de cette nouvelle saison.
Un 10e titre chez les constructeurs est encore loin, mais une bagnole mieux équilibrée et plus robuste permettrait à Williams de s’immiscer dans le milieu de plateau et, qui sait, de pousser un peu les monoplaces du top 4 si Sainz pilotait avec le couteau entre les dents.

Il faut remonter aux saisons 2014 et 2015 pour retrouver le nom de Williams dans le top 3 du classement général.
Une nouvelle question sur le lancement de la saison de F1, demain à 11h30.