Chemin Roxham: un ex-réfugié sauvé par un tweet de Justin Trudeau
TVA Nouvelles
Un homme qui a traversé le chemin Roxham en 2017 est maintenant résident permanent. Lovejoyce Amavi vient d’écrire un livre sur l’expérience qu’il a vécue et milite pour que le passage demeure ouvert.
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C’est un gazouillis du premier ministre du Canada Justin Trudeau, en janvier 2017, qui l’a attiré au pays afin de s’y réfugier. Il a fui le Togo, en Afrique de l'Ouest, pour se rendre aux États-Unis, avant de traverser le chemin Roxham.
«Quand j'ai vu qu'il y avait un chemin d'entrée au Canada, qui n'a pas la réputation des États-Unis, une réputation d'un pays beaucoup plus paisible, je n'avais d'autre choix que de tenter cette aventure-là. Et aujourd'hui, je suis content d'être ici», a raconté M. Amavi à TVA Nouvelles, mercredi
Selon ses dires, le tweet de Trudeau a sauvé sa vie et celle de bien d’autres demandeurs d’asile.

Les autres provinces doivent en faire plus
Le Longueillois d’adoption, qui est impliqué dans le milieu communautaire, est d’avis que les migrants demandeurs d’asile qui passent par le sentier n’ont pas tous l’intention de demeurer au Québec.
«Moi, si j'étais arrivé en 2017 et qu'on m'avait demendé "vous voulez vivre dans quelle province?", j'allais répondre naturellement le Québec, parce que je parle français», a-t-il précisé.
M. Amavi propose d’ailleurs une solution pour éviter que les organismes communautaires débordent, et ce dès l’arrivée des migrants à la frontière.
«Ce qu’il faut faire, c’est leur demander dans quelle province ils souhaitent aller et aussi demander aux autres provinces de prendre une proportion de ces gens qui arrivent.
«Si on garde tout le monde au Québec, effectivement, les organismes communautaires seront saturés.»
Justin Trudeau devait se rendre à Longueuil, mercredi après-midi, pour s'entretenir avec la mairesse Catherine Fournier. L'immigration serait parmi les sujets à l'agenda.