«Chanteurs masqués»: les dessous d’une cinquième saison qui promet d’être renversante
«Chanteurs masqués», de retour à TVA et sur TVA+ à compter du 14 septembre, 19 h.
Nathalie Slight
Pour cette cinquième saison de Chanteurs masqués, les enquêteurs et l’animateur lèvent le voile sur les surprises qui attendent les téléspectateurs. Entre retours inattendus, numéros grandioses et duos improbables, cette nouvelle édition promet d’être mémorable.
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Anouk Meunier
Anouk, si l’équipe de Chanteurs masqués t’offrait de te créer une mascotte sur mesure, quel serait ton personnage?
Les premiers costumes qui me viennent en tête sont la Ballerine de glace, le Papillon ou la Luciole. Mais je suis convaincue que le public ferait trop facilement le lien, alors la meilleure stratégie serait de me glisser dans un costume très anti-casting, comme l’Orignal de métal ou Homard le shérif. (rires)
Et côté chanson, quels seraient tes choix?
Je suis loin, très loin même, d’avoir la voix de ma collègue Mélissa Bédard. Mon éventail de notes est très limité, je dois éviter les sons trop aigus et trop graves. Opter pour une chanson qui bouge, accompagnée d’une chorégraphie, ça me permettrait de mettre l’accent sur autre chose que ma voix! Je me verrais chanter du Britney Spears, du Backstreet Boys ou du Dua Lipa.
Que peux-tu nous dire sur la cinquième saison de Chanteurs masqués?
D’année en année, mes collègues enquêteurs et moi, on se demande comment la production va réussir à nous surprendre. Le bassin de participants potentiels rétrécit de saison en saison. On se dit qu’à un moment donné, ils vont arriver au bout du concept... mais non!
Cette saison est, paraît-il, remplie de surprises!
C’est vrai! Il y a, entre autres, d’anciens personnages qui reviennent sur le plateau, le temps d’une performance en duo avec l’un des masqués de la cinquième saison. Je peux vous dire qu’il y a des mariages de voix inattendus, qui vont vous donner de gigantesques frissons! Encore une fois, les numéros sont à couper le souffle... mais de nouvelles twists viennent compliquer nos enquêtes.
Peux-tu nous en dire plus?
Il y a le retour d’un ancien participant, qui se glisse sous un nouveau costume. Cet élément vient brouiller les cartes, parce que ça peut être n’importe qui: homme, femme, vieux, jeune, chanteur, animateur, sportif, politicien, etc. Comme si, tout à coup, le compteur retombait à zéro, puisque parmi les 60 personnalités qui ont pris part aux quatre premières saisons, quelqu’un vit l’aventure pour une deuxième fois.
En terminant, es-tu toujours aussi intense dans tes enquêtes?
Bien sûr, je suis assez crinquée. Et ce n’est pas seulement une façon de parler, j’ai vraiment des flashs aux petites heures du matin, du genre: «Telle personne se cache sous tel costume.» Ça m’habite jour et nuit.

Sam Breton
Sam, si l’équipe de Chanteurs masqués t’offrait de te créer une mascotte sur mesure, quel serait ton personnage?
Il faudrait que ce soit un costume qui me permette de bouger sans contrainte, parce que j’aimerais me donner comme un épais, comme s’il n’y avait pas de lendemain. (rires) Je voudrais quelque chose de flexible, un peu comme la Super loutre ou la Dinde noire. Mais il faudrait quelque chose qui fasse rire, peut-être même un personnage répugnant. J’adorerais entendre Sébastien Benoit annoncer: «Et on accueille maintenant la Mycose des ongles!»
Les gens ne s’attacheraient pas vraiment à ton personnage. Tu risquerais de ne pas faire long feu dans la compétition!
C’est encore drôle! Mutante Rita, incarnée par Marie Denise Pelletier, s’est rendue en finale de la quatrième saison! Son personnage était répugnant, mais elle chantait bien... ce qui ne serait pas vraiment le cas avec Mycose des ongles! (rires)
Et quel genre de chanson choisirais-tu?
Ma toune de karaoké, c’est Les Boys du Boys Blues Band. Je peux la chanter à l’envers tellement je la connais par cœur. L’avantage que j’aurais dans cette compétition, c’est que personne ne connaît ma voix chantée, donc personne ne pourrait faire le lien avec moi! Je suis un gars assez compétitif dans la vie, alors je me donnerais à fond dans ce projet, pour me rendre le plus loin possible, afin d’éclipser les vrais chanteurs de la compétition!
En terminant, des participants t’ont-ils surpris cette année?
Oh que oui! Vous allez voir ma face de: «Ben voyons donc, impossible que cette personne-là se soit prêtée au jeu!» Il faut comprendre que l’émission Chanteurs masqués exige un engagement de la part des participants. L’enregistrement des chansons en studio, l’essayage des costumes, l’apprentissage des chorégraphies, sans oublier qu’il faut faire de la place dans son calendrier, sans savoir combien de semaines on va rester.
(Sam éclate de rire en repensant à un dévoilement.)
Vous allez voir, il y a des participants vraiment surprenants, le genre que j’aurais facilement parié 100 $ qu’ils n’auraient jamais accepté de se glisser sous une mascotte. Ben tabarouette, j’aurais perdu mon pari!

Mélissa Bédard
Mélissa, si l’équipe de Chanteurs masqués t’offrait de te créer une mascotte sur mesure, quel serait ton personnage?
Comme j’ai un gabarit plutôt imposant, il faudrait un costume qui dissimule ma silhouette, un peu comme le Cône orange, le Pâté chinois, le Popcorn, la Licorne ou le Bébé mammouth que nous avons vus les saisons précédentes. Je voudrais aussi essayer de duper les gens avec un costume qui fait davantage masculin. Je prendrais ma voix grave, pour que les téléspectateurs ne se doutent pas qu’une femme se cache sous ce personnage.
Et côté chanson, ce serait plus compliqué, puisque le public connaît bien ta voix!
Oui, mais il y a moyen d’opter pour un style musical auquel on ne m’associe pas du tout. Pourquoi pas du gros rock! (rires) Je me verrais chanter Still Loving You de Scorpions. Sinon, une chanson plus parlée, comme La tribu de Dana, me permettrait de tromper les oreilles les plus aguerries.
Parle-nous de la cinquième saison de Chanteurs masqués. À quoi peut-on s’attendre?
Comme l’émission dure 90 minutes cette saison, on a plus de surprises, plus d’invités spéciaux, plus de numéros à grand déploiement, plus de fun et... plus de larmes pour ma part, parce que je me laisse émouvoir par les magnifiques numéros des masqués. Le choix des chansons va susciter beaucoup de nostalgie, car il y a beaucoup de hits des années 2000. D’ailleurs, chaque fois que les premières notes d’une chanson jouent, Anouk et moi, on s’exclame: «C’est ma toune!»
Quelle est ta partie préférée de l’émission?
J’en ai deux: quand l’artiste commence à chanter, dès que j’entends la voix, je tombe en mode enquête, j’essaie de déceler la moindre petite intonation qui pourrait me donner un indice sur l’identité du masqué. Sinon, j’aime beaucoup le moment de la révélation, lorsque les participants enlèvent leur masque. Je ressens alors un mélange de surprise et de gratitude, parce que je suis reconnaissante que ces personnalités publiques se soient prêtées au jeu avec tellement de générosité.
En terminant, tu sembles avoir beaucoup de plaisir à créer différents looks pour chaque enregistrement de Chanteurs masqués!
Oui, vraiment. Ma gérante Isabelle et moi avons créé tous mes looks, des chaussures aux perruques! (rires) Sérieusement, Chanteurs masqués, c’est le plateau où je peux oser une perruque blonde ou une robe à paillettes. Je me sens comme une vraie princesse. D’ailleurs, mes filles me disent qu’elles aimeraient que je sois toujours aussi stylée à la maison, alors que je préfère être habillée en mou!

Stéphane Rousseau
Stéphane, si l’équipe de Chanteurs masqués t’offrait de te créer une mascotte sur mesure, quel serait ton personnage?
De tous les personnages des saisons précédentes, je me serais vu enfiler les costumes de la Super loutre ou de la Dinde noire, parce que ces personnages permettent une certaine liberté de mouvement pour effectuer des chorégraphies. Mais, question de berner les téléspectateurs, j’irais peut-être avec un personnage féminin.
Il faut dire que tu as de l’expérience, grâce à une certaine Madame Jigger!
C’est vrai! Peut-être alors que ce serait trop évident, alors que je pourrais choisir un personnage unisexe, comme un harfang des neiges. À première vue, impossible de savoir si c’est un homme ou une femme qui se cache en dessous de cet oiseau. Je pourrais aussi y aller avec un personnage royal! Ce serait facile pour les capsules-indices, puisqu’un de mes one man shows se nommait Un peu princesse et que le titre de mon autobiographie est Famille royale.
Et pour les chansons, quel style choisirais-tu?
J’aime beaucoup le style crooner, mais pour surprendre le public, j’irais avec une bonne vieille toune de U2. J’ignore si les droits de ce groupe sont difficiles à aller chercher, mais je me permets de rêver!
Que peux-tu nous dire sur la cinquième saison de l’émission?
J’ai des collègues en or! Plus je découvre Mélissa, plus j’apprécie la belle humaine qu’elle est, toujours de bonne humeur, toujours avec une belle attitude. Que dire de Sam Breton? Une conversation avec lui, ce n’est jamais plate, peu importe le sujet. En ce qui concerne Anouk, j’admire sa rigueur, sa gentillesse, sa générosité. Et Sébastien, tu vois qu’il est content d’être à la barre de ce show-là. Dans les moments d’attente, il jase avec nous, il interagit avec le public, il aime les gens... et les gens l’aiment.
En terminant, quel est ton moment préféré de l’émission?
J’aime autant regarder les performances des masqués que jaser avec mes collègues durant les pauses. On a du fun, on rigole, on se joue des tours... je pourrais passer 10 saisons sur ce show-là sans jamais être blasé. Comme les autres enquêteurs, je me prépare avant les tournages, mais pas de façon aussi intense qu’Anouk, par contre. Je préfère y aller avec toute ma spontanéité. Et si je découvre un masqué, ce n’est que du bonus!

Sébastien Benoit
Sébastien, plusieurs surprises attendent les téléspectateurs cette saison, n’est-ce pas?
La première chose qui va scier les jambes des enquêteurs, c’est lorsqu’ils apprendront qu’un ancien candidat s’est infiltré dans un costume. Chaque année, ils se disent que ça ne peut pas être Marie-Élaine Thibert, Laurence Jalbert, Bruno Pelletier ou Patrick Norman sous les costumes, puisqu’ils étaient des saisons précédentes. Avec la nouvelle twist, une personnalité parmi la soixantaine d’anciens participants est de retour. Ça complique vraiment les choses!
Une autre grande nouveauté, c’est la durée de l’émission: une demi-heure de plus!
Oui. Ça nous permet d’en mettre plein la vue sur le plan de la mise en scène des différents numéros. Il y aura notamment plus de duos, comme l’an dernier lorsque Mitsou est venue chanter avec Betty Bett (Julie Bélanger). Je peux vous dire que de grosses pointures du showbiz québécois se sont laissées tenter par l’aventure de chanter à visage découvert avec un masqué. Mais attention: ils ignorent qui se cache sous le costume.
Et de ton côté, es-tu au courant de l’identité des masqués?
Non, jamais. Par contre, je dois vous confier quelque chose: pendant que les gens de la production aident le masqué à retirer la tête de son costume, le réalisateur me confirme dans mon oreillette le nom de la personnalité démasquée. Je connais bien l’ensemble des personnalités québécoises, mais on s’assure toujours de me confirmer son identité, au cas où je ne puisse pas la reconnaître immédiatement. Mais comme j’apprends l’info une fraction de seconde avant le public, ma réaction de surprise est bien réelle!
En terminant, quel est ton moment préféré de Chanteurs masqués?
La première chose qui me vient en tête, ce sont mes conversations avec les personnalités démasquées, une fois l’enregistrement terminé. Ils me disent tous à quel point ils ont apprécié l’expérience, à quel point ils seraient restés plus longtemps dans la compétition, comment ils se sont attachés à leur personnage. Ce n’est que du bonheur, et c’est beau de voir ça!