Chantal Lacroix sur les verts du Maroc
Le dernier livre de Chantal Lacroix, «N’attends pas le bonheur, crée-le», est en vente partout.
Nathalie Clark
Au tout début de 2025, Chantal Lacroix s’est envolée vers le Maroc avec son conjoint et un couple d’amis pour explorer trois villes incontournables: Marrakech, Essaouira et Agadir. Une escapade vivifiante, entre parcours de golf, découvertes culturelles et moments de pur dépaysement.
• À lire aussi: Un possible retour à la télé pour Chantal Lacroix
• À lire aussi: Chantal Lacroix: Elle se confie sur son rôle de grand-mère
• À lire aussi: Chantal Lacroix rétorque à un internaute qui se moque de sa maladie de peau
Pour la première fois, l’animatrice posait ses valises au Maroc en dehors d’un contexte professionnel. Elle a ainsi pu explorer une facette totalement nouvelle de ce pays qu’elle connaissait déjà. «Il y a très longtemps, j’y suis allée plusieurs fois pour le travail, mais là, c’était pour le plaisir. Une journée, on jouait au golf, le lendemain, on explorait la ville. C’était un bel équilibre.»
Marrakech: entre chaos et enchantement
À Marrakech, Chantal a renoué avec un Maroc bouillonnant et sensoriel, où chaque rue est un théâtre à ciel ouvert. «Les souks, il faut les vivre. C’est comme un marché aux puces géant où cohabitent les mobylettes, les ânes, les odeurs d’épices et les morceaux de viande suspendus un peu partout. Et quand tu arrives sur la place Jemaa el-Fna, avec ses charmeurs de serpents et ses musiciens, c’est le choc culturel total. Côté culinaire, à Marrakech, j’étais à la recherche de restaurants où on pouvait vivre une expérience. J’ai beaucoup aimé le Palais Dar Soukkar. La nourriture typique était délicieuse, il y avait un spectacle avec des danseuses, de la musique qui me transportait et des cracheurs de feu. Je suis une épicurienne. J’ai adoré, car tous mes sens étaient sollicités.»
Du désert d’Agafay à la mer d’Essaouira
Une escapade dans le désert d’Agafay, à seulement une trentaine de minutes de la ville, lui a permis de découvrir un autre côté du Maroc plus brut, plus apaisant. «Ce désert, ce n’est pas celui avec les dunes dorées qu’on imagine. C’est une terre aride et il y a des balades en dromadaire. Ce n’est pas aussi palpitant que se promener à dos de dromadaire dans le désert de Ouarzazate, que j’avais déjà visité il y a plusieurs années, mais c’est quand même fascinant parce qu’on n’a pas ça chez nous.» Puis, direction Essaouira, ville côtière aux vents puissants, très prisée des amateurs de kitesurf. «Nous avions loué une voiture et, en route vers Essaouira, on a vu des chèvres perchées dans les arbres. On a fait du trekking dans les montagnes de l’Atlas, où les sommets sont toujours enneigés. Outre la mer et les kitesurfeurs, Il y a aussi un port de pêche incroyable, où toutes les chaloupes sont empilées les unes contre les autres comme des sardines. C’est drôle, parce que les pêcheurs pêchent justement des sardines dans cette région.»

Agadir: douceur de vivre et surprise québécoise
Le voyage s’est conclu en douceur à Agadir, entre plages, détentes et golf, dans un hôtel luxueux. Mais ce qui a le plus surpris Chantal, c’est la présence imposante de Québécois. «On logeait au Tikida Palace, un endroit magnifique. Et là, à ma grande surprise, on a croisé plein de Québécois qui passent six mois par année là-bas. Ils ne veulent plus aller aux États-Unis, alors c’est devenu leur nouvelle destination soleil.»
Un pays plus accueillant que jamais
Ce qui a le plus frappé Chantal, c’est à quel point le Maroc a changé depuis ses précédents séjours. «Avant, dans les souks, on se faisait achaler sans arrêt. Maintenant, les gens sont respectueux. On peut prendre le temps, marchander à la marocaine, dans le plaisir. Le Maroc est une destination complète, vivante, surprenante et sécuritaire. Et surtout, on s’y sent bien.»
