Cette jupe de notre enfance est la seule dans laquelle investir en 2026

Véronique Racine
Longtemps reléguée aux coulisses de la danse classique, cette jupe signe un retour triomphal sur la scène mode. Une renaissance que personne n’avait vraiment vue venir — et pourtant, elle est partout.

Portée par Sarah Jessica Parker dans Sex and the City, revisitée par Rihanna pendant sa grossesse ou encore sublimée par Jennifer Lopez sur le tapis rouge, cette pièce emblématique fait aujourd’hui son grand retour, auréolée d’un charme rétro et d’une modernité assumée.
Court, aérien, empreint de nostalgie et de féminité assumée, le tutu n’est plus réservé aux ballerines.
Un retour orchestré par les maisons les plus audacieuses
C’est Jacquemus qui, le premier, a ravivé la flamme. Lors de son défilé printemps-été 2026 à l’Orangerie du château de Versailles, le créateur a ouvert le show avec des silhouettes où la rigueur d’une chemise masculine contrastait avec la légèreté d’un tutu rose poudré ou blanc immaculé. Un choc des esthétiques qui résume à merveille l’esprit de la saison: entre romantisme et structure.

Chez Givenchy, sous la direction artistique de Sarah Burton, le tutu s’impose en version baby doll, court, presque mutin, laissant entrevoir un jeu de jambes. Résultat: une féminité assumée, libérée des codes trop sages de la danse classique.

Poétique, mais résolument moderne
En 2026, le tutu ne se porte plus sur scène, mais dans la rue.
Qu’il soit minimaliste ou maximaliste, le tutu incarne cette tendance balletcore qui s’affirme comme l’un des courants majeurs de 2026: un mélange de grâce, de force et de mouvement.
Cette saison, on le porte sans hésiter avec une chemise d’homme, un débardeur blanc, ou même un blazer oversize.

Le tutu n’est plus une relique du passé: il est devenu le manifeste d’une féminité libre, audacieuse et profondément moderne.