Vivian Wilson, fille d'Elon Musk, fait ses premier pas sur les podiums
Juliette de Lamberterie
Vivian Wilson, fille biologique d'Elon Musk et fervente critique de celui-ci, est une star ascendante du mannequinat et de la culture populaire. Après s'être progressivement fait connaître pour ses prises de parole sur son géniteur et sur la droite américaine transphobe, elle a fait la couverture de plusieurs magazines et défile maintenant à sa première semaine de la mode, à New York.

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Elle a notamment marché pour le défilé de Prabal Gurung, marque new-yorkaise du créateur népalo-américain, spécialisée en robes de soirée. La collection, nommée «Angels in America», était une réponse à la violence et au contexte politique actuel aux États-Unis: «Dans cette époque où tout est si difficile, je voulais aller chercher nos anges», dit-il à Who What Wear .

Vivian a aussi participé au défilé de Chrishabana, une marque de bijoux alternative aussi basée à New York. Elle était habillée d'une robe rappelant une armure, confirmant bien la popularité des références moyenageuses dans la culture populaire en ce moment. Au sein de ce défilé, on lui a ainsi confié le look de la combattante.
Ce n'est pas tout: elle fait un coup de théâtre au défilé Dauphinette, une marque new-yorkaise qui utilise des matières recyclées. Vêtue d'une tenue couverte de scarabées, elle est arrivée en courant sur la passerelle, en poussant un grand cri.
«Mademoiselle Vivian qui s'épouponne pour notre show 🤍», a écrit la créatrice de la marque dans une publication Instagram. «Merci d'avoir incarné l'esprit de cette collection.»
Cette collection, où les mannequins incarnaient aussi des figures de guerrières et de déesses, était nommée «Human Behavior: Animal Instincts and A Decaying Sense of Girlish Wit», qu'on peut traduire par «Comportement humain: instincts animaux et une répartie féminine en déclin». Comme chez Pragal, on note aussi la dualité entre une forme d'urgence et une recherche de transcendance par la beauté.
Vivian a commencé sa semaine lors d'un défilé encore plus théâtral, celui d'Alexis Bittar. S'inpirant de films comme Eyes Wide Shut, Blue Velvet et The Virgin Suicides, la marque de bijoux a recréé un concours de miss pour présenter ses créations: «Miss USA 1991». Le défilé incluait d'autres personnalités trans populaires comme l'actrice Tommy Dorfman, et chacune était miss d'un état.
«J'ai voulu que chaque mannequin représente un état américain où les droits des personnes trans sont attaqués», a dit Bittar à Page Six. Son spectacle dénonçait la misogynie, l'objectification et la violence envers les femmes trans.
C'est donc des défilés queer et politiques auxquels Vivian a pris part dans les derniers jours. Celle-ci avait déjà pris son envol en tant que personnalité publique, ayant fait la couverture de Teen Vogue, The Cut et Dazed tout récemment, en tandem avec la mannequin et icône de la culture web, Alex Consani. Au printemps dernier, Vivian confiait déjà vouloir tenter une carrière en mannequinat, l'une de ses passions.
Ses autres centres d'intérêts? RuPaul's Drag Race, la lecture et l'apprentissage des langues, comme l'espagnol, le français et le japonais.
Vivian s'est fait connaître du grand public pour la première fois lorsqu'elle a répondu à Elon Musk sur la plateforme Threads. Son géniteur milliardaire l'avait mégenrée sur X et avait nié son identité, ce qu'il continue à faire depuis.
«Je ne me soucie pas des opinions de ceux qui sont en-dessous de moi. Évidemment, Elon ne peut pas dire la même chose, puisque dans son brouillard de kétamine, il se démêne pour obtenir l'attention et la validation d'une armée d'incels red-pilled et de pick-mes, qui lui en donne sans hésitation», écrivait-elle, montrant pour la première fois — et non la dernière — sa répartie éblouissante.