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Culture

Catherine Brunet dénonce l'impact environnemental des entreprises canadiennes

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Samuel Pradier

2025-10-03T10:00:00Z
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Catherine Brunet renoue avec le théâtre après avoir été éblouissante dans la dernière production des Voisins. Cette fois-ci, elle a participé à la création de la pièce Québec-Montréal, tirée du film du même nom. Elle nous parle aussi de sa participation à la série Ravages.

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Aux côtés de Pier-Luc Funk, Antoine Pilon, Simon Pigeon, Charlotte Legault, Patrick Emmanuel Abellard et Louis Carrière, Catherine Brunet fait revivre sur scène l’histoire culte du film Québec-Montréal, qui avait été un énorme succès au box-office en 2002. «Même si on est tous des amis, on est quand même très consciencieux, explique-t-elle. On veut vraiment bien faire, parce qu’on adore notre métier.»

La comédienne se réjouit des projets stimulants qu'on lui propose. «J'ai tellement de chance dans les projets qu'on m'offre et que j’accepte. Ça fait en sorte que je suis tout le temps entourée de gens que j'adore. Je pense que je crée aussi ma chance. Je me pince tous les jours. Quand je m'en vais au théâtre rejoindre mes meilleurs potes pour faire un spectacle que les gens aiment, avec Pierre-François Legendre, qui fait la mise en scène et qui est un des acteurs que j'aime le plus au Québec, tout est parfait.»

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Deux séries en parallèle

La comédienne a eu la chance de passer un bel été avec son amoureux, entrecoupé d’un tournage aux îles de la Madeleine, pour la série Détective Surprenant. «Je joue une agente de la SQ, une bonne police, qui essaie de résoudre des mystères et qui est toujours présente pour son acolyte, le détective Surprenant.»

Elle a aussi participé aux tournages de la série Ravages, qui est présentement disponible sur illico+. «J'aime dire que c'est un thriller écologique et psychologique, mais on traite de sujets vraiment réels, comme l'implication des mines canadiennes qui contaminent l'eau dans d'autres pays, par exemple.» On peut penser aux problèmes avec la Fonderie Horne ou encore à la saga avec Northvolt. «Ce sont quand même des sujets extrêmement d'actualité, mais dont on connaît plus ou moins les enjeux. J’ai trouvé intéressant de m'informer là-dessus pour la série et de réaliser à quel point ça se passe devant nos yeux et qu'on ne fait rien. Des compagnies d’ici empoisonnent littéralement des enfants, des bébés, des familles dans d'autres pays.»

Elle reconnaît avoir lu le scénario de la série comme si elle lisait un bon polar. «L’intrigue se déploie tranquillement au fil des épisodes. C’est super intéressant.»

Conscience écologique

Parlant de ces sujets, on a voulu savoir qu’elle était la conscience écologique de la comédienne, qui vient tout juste d’avoir 35 ans. «Je pense qu'on n'a pas vraiment le choix. Ce serait fou de ne pas avoir une conscience écologique très forte de nos jours. Moi, je n'ai pas d'enfants, mais il y a des gens autour de moi qui en ont et qui espèrent que ce n'est pas bientôt la fin du monde. Malheureusement, on s'en va vers ça, puisque personne ne fait vraiment quelque chose.»

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De son côté, elle essaie de faire sa part, même si elle sait que ça ne réglera pas le sort du monde. «Je fais de mon mieux, dans le sens où je n'achète pas de vêtements neufs. Je recycle, je composte, je rembourse mon empreinte carbone quand je voyage. Je suis aussi végétarienne depuis 10 ans; c'est un des plus gros points. Je pense que les gens ne réalisent pas à quel point la consommation de viande est nocive pour la planète.»

Catherine Brunet pense néanmoins que ce serait aux entreprises de faire leur part pour aider à sauver la planète. «Les citoyens doivent s'informer, être conscients des vrais enjeux, voter pour les bonnes personnes et changer leurs habitudes. Notre pouvoir est de boycotter les entreprises qui financent le génocide en Palestine, celles qui ne sont pas éthiques, qui testent leurs produits sur les animaux... Il y a moyen de s'informer et d'acheter intelligemment, sans que ça coûte plus cher, sans que ça soit plus compliqué.»

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