Canucks: «Perdre, c’est toujours dur»

Les visages des membres des Canucks de Vancouver étaient évidemment longs lundi soir, après leur élimination dans le septième match de la série de deuxième tour face aux Oilers d’Edmonton. 

Toutefois, l’entraîneur-chef Rick Tocchet a tenu à rappeler que son équipe avait déjoué les pronostics. En effet, peu d’experts s’attendaient à ce que le club de la Colombie-Britannique termine la saison régulière au premier rang de la section Pacifique et qu’il allait donner autant de fil à retordre à Connor McDavid et sa bande.

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«Soyons réalistes, il y a un an et demi, on entendait: "Ce type ne peut pas jouer, ce type est comme ça", a déclaré Tocchet, dont les propos ont été rapportés par le site NHL.com. Eh bien, je leur ai dit avant le match qu'ils avaient regagné le respect pour ce chandail et pour cette ville et donnaient aux partisans une raison d'être fiers.»

«Perdre, c'est toujours dur, a ajouté le pilote. Ça fait mal, mais ça rend encore plus affamé.»

De son côté, l'attaquant J.T. Miller a souligné la détermination dont lui et ses coéquipiers avaient fait preuve.

«Nous avons beaucoup de cran, de ténacité, et nous sommes revenus de l’arrière plusieurs fois, a-t-il dit. Et pour que le match se termine comme ça, je pense que c'est une bonne représentation – même si nous n'avons pas gagné – de la culture que nous essayons de construire ici.»

Triste pour son coéquipier

Dans ce dernier match de leur saison, les Canucks ont dû se débrouiller sans leur meilleur buteur. Brock Boeser n’était en effet pas de la formation en raison d’un problème de coagulation sanguine.

«Je ne suis pas désolé pour nous, je suis désolé pour lui», a déclaré Miller à propos de celui qui a fait mouche 40 fois en saison régulière et sept fois en séries.

«Il a travaillé dur toute l’année et a eu la saison d’une carrière. Il en a fait plus que jamais depuis mon arrivée ici [en 2019], en bloquant des tirs et en effectuant plein d’autres choses. C’est ce genre de joueur maintenant.»

«Qu'il ne soit pas là ce soir [lundi] et qu'il souffre, j’ai de la peine pour lui.»