Canadien: au-delà de la victoire, des éléments positifs

Jonathan Bernier
Les joueurs du Canadien ont dû troquer leur traditionnelle journée de congé dominical pour un entraînement en prévision de la visite du Kraken de Seattle, ce dimanche matin, à Brossard. Néanmoins, les sourires étaient nombreux sur la surface de jeu.
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Évidemment, la victoire, ça aide à retrouver la bonne humeur même si on sait que l’on ratera la messe ou le brunch familial. Ce que les Montréalais étaient parvenus à faire, la veille, face aux Blues de St. Louis.
« Notre plan, en revenant du voyage, c’était de ramener notre jeu à la bonne place. C’est plaisant de voir son travail être récompensé, a indiqué Martin St-Louis. Maintenant, il faut aller chercher ça tous les jours. »
Au terme du match face aux Blues, l’entraîneur-chef du Canadien avait souligné qu’il allait continuer d’axer ses efforts sur l’amélioration et la solidification du jeu défensif. Un peu plus de 12 heures plus tard, il a réitéré cette pensée en rappelant que ces hommes se débrouillent bien dans ce domaine depuis deux matchs.
« Ça risque d’être un peu plus solide. C’est important pour une équipe de miser sur une bonne fondation. Pour en avoir une, il faut en prendre soin, ce n’est pas acquis. Au cours des dernières semaines, on l’avait perdue. On est allé la chercher de nouveau », a-t-il illustré.
Attaque à cinq plus menaçante
En plus d’un jeu défensif plus hermétique, le Canadien a fait bonne figure en supériorité numérique. Au-delà du but marqué par Kirby Dach, il a été beaucoup plus menaçant que lors des rencontres précédentes.
Des menaces qui ont semblé émaner d’une option supplémentaire que le Tricolore a tenté d’exploiter : la passe vers l’enclave à partir du joueur qui se trouve à la hauteur de la ligne des buts.
« Les gars ont bien travaillé ensemble. Ils ont créé beaucoup de confusion », a-t-il reconnu, sans nécessairement vouloir entrer dans les détails de la stratégie.
« Les meilleures attaques massives sont celles où les cinq joueurs sur la glace travaillent comme s’ils habitaient le même cerveau. Dimanche, on avait l’air de ça, mais c’est souvent quelque chose qui nous manque beaucoup. Ça prend juste un gars qui ne se rend pas compte d’où s’en va le jeu pour que le jeu avorte. »
On ne partira pas en peur. L’attaque massive du Canadien occupe toujours le dernier rang du circuit avec un famélique taux de conversion de 15,1 %. Mais, au moins, samedi soir, il y avait un peu de vie. Et ça a eu un impact sur tout le match.
« Comme je l’ai déjà dit, si l’avantage numérique ne génère pas grand-chose, ça draine l’énergie des gars. Ça devient lourd, ils reviennent au banc, déçus. Ils ont la tête remplie de pensées négatives dont il est difficile de se défaire. Ça finit par avoir des répercussions sur le jeu à cinq contre cinq », a expliqué St-Louis.