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L'article provient de TVA Nouvelles

Campement propalestinien à McGill: «Ça "chire" pas à peu près»

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TVA Nouvelles

2024-04-30T16:16:11Z
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Le chroniqueur Richard Martineau a peu d’espoir que le campement érigé par des étudiants de l’université McGill soit démantelé sans incident alors qu’une demande d’injonction le concernant sera débattue en après-midi mardi.

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Lors de sa chronique à l'émission «Le Québec Matin», M. Martineau ne remet pas en question le droit de manifester, mais se demande pourquoi le contingent ne le fait pas devant l’ambassade israélienne.

«Bien sûr qu’on a le droit de critiquer le régime israélien lorsqu’on voit ce qui se passe à Gaza avec 50% des bâtiments qui sont détruits, la famine, des enfants qui meurent et tout ça, dit-il. Mais là on dit que ça "chire" pas à peu près. Il y en a qui ont des propos antisémites et qui remettent en question le droit d’Israël d’exister en tant que pays.»

«Je veux rappeler à ces gens-là que le Canada a été le premier pays du G7 à venir en aide aux Gazaouis, ajoute-t-il. C’est un des pays qui envoie le plus d’argent en aide humanitaire aussi.»

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Ce ne serait pas uniquement des étudiants qui manifesteraient devant l’établissement universitaire.

«Ces gens-là ce ne sont pas tous de jeunes étudiants, avance-t-il. Il y a des gens là-dedans qui officiellement sont des étudiants, mais officieusement qui font partie de groupes très organisés qui viennent d’ailleurs. Ils sont financés, on ne sait pas trop comment.»

C’est pourquoi il craint que la situation dégénère.

«Ils disent qu’ils ne partiront pas, mentionne-t-il. Ça veut dire que quoi? La police va arriver et ils vont les faire partir de force? C’est ça qu’ils veulent eux autres, une confrontation directe avec les policiers et se faire taper dessus à coups de matraque pour montrer que le système capitaliste est épouvantable.»

«Je suis assez pessimiste, ajoute-t-il. Si on regarde les images qui sont passées aux États-Unis, c’était assez laid, merci. Ça peut arriver ici aussi, ce serait très dommage. C’est vraiment une situation grave. Le printemps risque d’être chaud.»

Voyez la chronique complète de Richard Martineau dans la vidéo ci-dessus

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