Décès de Ken Dryden: «C'était quelqu'un de complètement différent»
Agence QMI
Hockeyeur cérébral, issu du milieu universitaire, auteur et politicien, le regretté gardien de but Ken Dryden était un homme qui détonnait dans le milieu du hockey.
«Il était tellement aimé de ses coéquipiers», s’est rappelé l’ancien entraîneur de la LNH Michel Bergeron, samedi matin, quelques heures après l’annonce du décès de la légende du Canadien .
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«Comparativement au "Big Three", à Pierre Bouchard, qui sortaient des rangs juniors à l'époque, Dryden sortait des rangs universitaires, a-t-il ajouté. Donc c'était quelqu'un de complètement différent, mais qui s'adaptait au hockey nord-américain avec le Canadien.»
Dryden a brillé durant les années 1970, avec le Canadien, avant de passer à autre chose après la dernière des quatre Coupes Stanley consécutives de l’équipe en 1979.
«C'était un homme spécial, on l'a vu après sa carrière autant en politique que comme président des Maple Leafs de Toronto, a rappelé Bergeron. C'était un homme très cultivé.»
«C'était un homme d'exception [...] ça a été un athlète très respecté et reconnu», a-t-il ensuite résumé.
Bergeron s’est dit très étonné d’apprendre le décès du légendaire numéro 29, samedi, car il l’avait rencontré, récemment, lors d’un événement commémoratif organisé par l’ancien défenseur et directeur général du CH, Serge Savard.
«C'est la dernière fois que je l'avais vu, il avait pris la parole, il était dans une forme splendide et là, j'apprends son décès, a-t-il affirmé. Je ne savais même pas qu'il avait un cancer.»
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