«C'est incroyable, je n'ai pas d'autres mots»: Félix Auger-Aliassime revient sur ses dernières semaines «magiques»

Félix Auger-Aliassime a gagné son premier titre comme «homme marié», dimanche à Bruxelles, et il a tenu à le souligner dans son discours après sa victoire, sur ce même court où on l’a vu échanger un baiser avec Nina, l’élue de son cœur.

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Ce triomphe dans un tournoi de la catégorie ATP 250, son troisième de l’année, survient d’ailleurs un mois jour pour jour après qu’il eut convolé en justes noces au Maroc, dans le pays d’origine du père de sa douce. 

Cet anniversaire, c’est aussi lui qui l’a pointé au Journal, quand on l’a invité à revenir sur ses dernières semaines qu’on imaginait enivrantes, sur le terrain comme à l’extérieur. 

Parce que depuis août, Félix ne s’est pas seulement marié. Il a également atteint une demi-finale en Grand Chelem pour la première fois en quatre ans, à l’US Open, en septembre. Il a disputé deux quarts de finale dans des tournois de la série Masters 1000, à Cincinnati et à Shanghai. 

«Riches en émotions»... et même plus

Puis il y a eu ce trophée ardemment disputé dimanche contre le Tchèque Jiri Lehecka, 17^e mondial, un «des meilleurs joueurs de [leur] génération», comme l’a souligné «FAA».

«Les deux derniers mois ont été riches en émotions, a souligné Auger-Aliassime, qui devrait renouer avec le 12^e rang sur l’ATP, lundi. Toute l’année, je travaille très fort pour vivre des moments comme ceux-ci sur le terrain, mais je n’y arrive pas à chaque fois.»

«On sentait, avec mon entraîneur, avec toute l’équipe, qu’on y arrivait, s’est-il réjoui. On faisait du bon travail.»

Mais c’est hors du terrain qu’il a vécu «son plus beau moment de l’année», souligne le joueur de 25 ans avec un sourire dans la voix, en faisant bien sûr référence à son grand jour.

«C’est incroyable, je n’ai pas d’autres mots», a-t-il ajouté.

En fait, Auger-Aliassime en avait un autre, pour décrire ces dernières semaines: «C’est magique», a-t-il renchéri.

Une victoire à partager

Nina Ghaibi - désormais appelée Nina Aliassime - tente le plus souvent possible d’assister aux tournois de son mari, mais la cavalière «a son travail, elle aussi», a souligné Félix.

Sauf que lorsque ce dernier joue en Belgique, tant elle que sa famille s’assurent d’être présentes pour ses matchs, explique-t-il.

«C’est un plaisir de jouer devant eux toute la semaine, s’est réjoui le champion. De savoir [Nina] présente, à mes côtés. C’est une belle victoire à partager avec tous ceux qui me supportent chaque jour, dans ma carrière.»