«Je ne serais pas ici sans vous»: Leylah Fernandez rafle le cinquième titre de sa carrière et livre un touchant discours


Jessica Lapinski
Leylah Fernandez a remporté son deuxième titre de la saison, dimanche à Osaka, au Japon, et a ajouté par le fait même un cinquième trophée à son palmarès.
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La Québécoise a battu la jeune Tchèque Tereza Valentová, 18 ans et 78e joueuse au monde, 6-0, 5-7 et 6-3 pour remporter le titre de catégorie WTA 250 en 2 h 11 min.
Grâce à ce triomphe, celle qui était la quatrième tête de série au Japon – et 27e mondiale au moment d’amorcer l’épreuve – remontera de cinq places au classement de la WTA, lundi, pour renouer avec le 22e échelon et redevenir la joueuse canadienne la mieux classée, devant Victoria Mboko.
Après avoir souligné la belle semaine de sa jeune adversaire au micro, dans son discours d’après-match, Fernandez y est allée d’une touchante déclaration à l’endroit de sa famille. Un peu comme elle l’avait fait en juillet, après avoir mis la main sur le titre le plus important de sa carrière, au tournoi WTA 500 de Washington.

«Je veux remercier ma famille et ceux que j’aime, qui se trouvent à la maison, a déclaré la Lavalloise d’origine. Sans vous, je ne serais pas ici.»
«Sans vos sacrifices et votre soutien, je ne me tiendrais pas sur cette scène, a-t-elle poursuivi. Merci pour tout l’amour et la motivation que vous me donnez.»

Un début en force
Leylah, 23 ans, a amorcé la finale en force, tard samedi, à l’heure de l’Est. Elle a mis moins de 30 minutes pour servir un bagel à la pauvre Valentová, qui disputait sa première finale sur le circuit et qui semblait peiner à gérer ses émotions dans ce grand moment.

Mais la Tchèque s’est habilement reprise à la deuxième manche. Elle a brisé Fernandez tard dans le set pour forcer la tenue d’une manche décisive.
La Québécoise n’a toutefois pas bronché devant ce temps supplémentaire forcé, malgré sa cuisse droite lourdement enrubannée. Un coup gagnant du revers, sur le long de la ligne, lui a permis de signer le premier bris de la manche et de mener 3-1.
Valentová s’est accrochée pour revenir à 4-3 et s’est offert quelques autres occasions de briser au passage. Leylah a cependant fermé la porte jusqu’à la fin du match et c’est elle qui a pu savourer la joie de la victoire.
