Bruins: «Nous sommes habitués à gagner si souvent que les défaites font mal»

Agence QMI
Pour une rare fois dans les dernières saisons, les Bruins de Boston froncent les sourcils et doivent freiner une mauvaise séquence, mais ils entendent se relever rapidement en resserrant notamment leur jeu défensif.
Hormis la déconfiture au premier tour des séries 2023 contre les Panthers de la Floride, les insuccès consécutifs de la formation de l’entraîneur-chef Jim Montgomery ont constitué un fait hors norme. Ayant établi des marques de la Ligue nationale de hockey avec 65 gains et 135 points en 2022-2023, elle se trouvait sur la bonne voie pour livrer une récolte quelque peu similaire cette année, mais voilà qu’elle a encaissé trois revers d’affilée en accordant au passage 17 buts.
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Détenteurs d’une fiche de 14-4-3 bonne pour le premier rang de la section Atlantique avant de recevoir les Sharks de San Jose, jeudi, les Bruins ont confiance d’apporter les correctifs requis qui leur permettront de renouer avec la victoire.
«Il s’agit de revenir à un meilleur échec-avant. Je crois que nous étions un club facile à affronter et ce n’est pas seulement dans les trois récentes rencontres, mais plutôt dans les 6-7 dernières, a évalué Montgomery au site NHL.com. Nous n’avons pas aimé notre jeu en possession du disque, nous ne conservons pas assez de rondelles. Plus vous forcez l’adversaire à se défendre, moins il aura de l’énergie contre vous. Là, les autres équipes arrivent à pleine vitesse contre nous.»
Adversité indispensable?
Le pilote a souligné que tout doit être resserré, sur la majeure partie de la patinoire. Afin d’obtenir des résultats satisfaisants, il a légèrement jonglé avec son effectif, mutant entre autres Brad Marchand au sein d’un trio pivoté par le jeune Matthew Poitras.
Cependant, les modifications porteront leurs fruits seulement si l’effort et une préparation adéquate sont au rendez-vous. Et surmonter des obstacles tôt dans la campagne pourrait s’avérer utile une fois les éliminatoires arrivées, ce que les Bruins ont constaté le printemps passé.
«L’adversité est bonne, a qualifié le défenseur Charlie McAvoy. Je pense que nous n’avons pas vraiment vécu cela l’an dernier. Il y a ainsi un changement de rythme ici. Nous sommes habitués à gagner si souvent que les défaites font mal. Elles ont un effet très différent parce qu’elles sont peu nombreuses et espacées. [...] Nous en apprendrons beaucoup plus sur nous-mêmes à mesure que la saison avancera.
«Souvent, il faut briser la glace. Quand ça ne va pas, c’est difficile de se sortir du bourbier. Mais une fois que ce sera fait, vous pourrez revenir en arrière et ça aidera au début des éliminatoires, surtout si vous accusez un retard dans la série ou que vous perdez deux fois de suite. On doit voir le tout ainsi et non pas d’une manière négative», a-t-il dit.