«Gagner est au sommet de la liste»: Connor McDavid réfléchit à son avenir avec les Oilers

Jonathan Bernier
La prochaine saison sera la dernière du lucratif contrat de huit ans que Connor McDavid avait signé au cours de l’été 2017. Ce qui signifie que, à compter du 1er juillet, les Oilers pourront lui soumettre un tout nouveau pacte.
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Acceptera-t-il de prolonger son association avec la formation qui l’a sélectionné au tout premier rang du repêchage de 2015 ou préférera-t-il tenter sa chance avec une autre formation à la fin de la campagne?
Évidemment, s’il devait choisir la deuxième option, il faudrait s’attendre à une transaction l’impliquant au cours de l’hiver.
Voilà ce que les collègues d’Edmonton, qui assistaient au bilan de fin de saison des joueurs des Oilers, ont tenté de savoir en posant la question de plusieurs façons au principal intéressé.

Le capitaine des Oilers a soutenu que rien ne pressait, que l’équipe venait tout juste de perdre la finale de la Coupe Stanley pour une deuxième année de suite et qu’il devrait d’abord discuter avec son agent et sa famille.
Néanmoins, on le sentait quand même tiraillé par les options qui s’offriront assurément à lui.
«Le cœur de ce groupe est ensemble depuis longtemps. On essaie de mener un projet à terme et le travail n’est pas encore terminé, a-t-il mentionné, parlant bien sûr de la coupe Stanley. Cela dit, je dois faire ce qu’il y a de mieux pour moi et ma famille. C’est à eux qu’il faut d’abord penser.»
«Gagner est au sommet de la liste, a-t-il ajouté un peu plus tard. Si je sens qu’il y a une fenêtre pour gagner ici encore et encore, à ce moment-là signer une prolongation de contrat ne sera pas un problème. On va se pencher là-dessus dans les prochaines semaines.»
Draisaitl attentif
La signification de «se pencher là-dessus» demeure un mystère. Avant d’accepter l’offre de Stan Bowman, voudra-t-il s’asseoir avec lui pour s’informer du plan qu’il compte mettre en place?
Fort possible. Mais il sait déjà qu’aucun renfort ne viendra d’ailleurs. Du moins, pas à court terme.
«Tout le monde doit trouver le prochain niveau. Ce n’est pas comme si on avait beaucoup de place sous le plafond salarial ou une longue liste d’espoirs qui frappent à la porte. Ça doit venir des joueurs qui sont déjà ici.»
À ce propos, McDavid semble confiant en ce qui concerne l’hiver 2025-2026. Toutefois, les suivants sont peut-être plus inquiétants.
«L’équipe est en très, très bonne position pour la prochaine saison. Pour celles qui suivront, je ne sais pas et je n’y accorde pas d’importance. C’est l’an prochain qui compte.»
Le feuilleton sur l’avenir de McDavid sera suivi avec grand intérêt. Particulièrement par Leon Draisaitl qui, en septembre dernier, a signé un contrat de huit ans avec les Oilers. Une entente qui s’amorcera au cours des prochaines semaines.
«Est-ce que j’aimerais qu’il reste ici éternellement? Oui, bien sûr. Comme tout le monde, a lancé l’attaquant allemand. Mais il fera ce qui est le mieux pour lui et sa famille.»
Perry veut une autre chance
Alors que McDavid pourrait faire languir tout le monde pendant quelques semaines, Corey Perry, lui, ne se voit pas ailleurs. L’attaquant de 40 ans veut revenir pour une autre saison.

«Je veux juste gagner. Ça a toujours été mon objectif, a-t-il déclaré. Espérons que ce soit ici et qu’on trouvera un terrain d’entente. C’est une bonne équipe et de belles choses s’en viennent.»
On peut comprendre Perry de vouloir étirer sa carrière. Il ne souhaite probablement pas se retirer avec cette autre défaite en finale de la Coupe Stanley.
«C’est dévastateur. Cinq fois en six ans, ça ne devient pas plus facile avec les années. On dirait que c’est irréel, a-t-il indiqué. Mais il faut aller de l’avant et penser à la prochaine saison en souhaitant avoir une autre occasion.»
Si McDavid reste, les chances seront plus grandes.