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Culture

Benoît Drouin-Germain excellait dans ce sport

Il joue tout l'été dans la pièce «Les Boys»: lesboys.com.

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Samuel Pradier

2025-08-21T10:00:00Z
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Même s’il est dans nos écrans depuis plusieurs décennies, Benoît Drouin-Germain a pu accéder à des premiers rôles grâce à sa performance exceptionnelle dans la série Avant le crash. On a ensuite pu le voir en théologien trop curieux dans Le dernier des monstres. Cet été, il marie ses deux passions, le jeu et le hockey, en jouant dans la pièce Les Boys au théâtre du Vieux-Terrebonne.

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Enfant, j’étais passionné de sport

J’étais passionné de sport quand j’étais jeune, surtout ceux d’équipe. Enfant, je jouais au soccer, et après, au secondaire, je me suis mis au basketball. C’était un peu un sport d’élite, et j’ai fait partie de l’équipe de l’école durant tout mon secondaire. J’ai même été arbitre de basket en guise de premier emploi. Plus tard, j’ai joué au hockey pour le plaisir, puis j’ai fait du ballon-chasseur étant adulte. J’étais d’ailleurs dans la ligue de ballon-chasseur du Québec. Elle a existé durant une dizaine d’années, mais elle n’est plus active aujourd’hui. Ça jouait à un très bon niveau. Le sport a toujours été un moteur pour moi et, encore aujourd’hui, ça reste très présent. Je joue au tennis, au golf... Les sports ont changé avec le temps, mais ça prend toujours une grande place dans ma vie.

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J’aurais aimé être plus grand

C’est une phrase que j’ai dite beaucoup dans ma jeunesse, car j’étais souvent le plus petit de la gang. J’aurais donc voulu être plus grand, plus fort et avoir l’air plus vieux! J’ai toujours eu l’air beaucoup plus jeune que mon âge, mais aujourd’hui, je suis content! Je suis très satisfait de ce que je suis et je ne changerais rien.

J'ai découvert le théâtre à l’adolescence

Au secondaire, j’ai commencé à faire du théâtre après l’école. J’allais dans un collège privé sur la rive-sud de Trois-Rivières, et le collège privé des filles cherchait des garçons pour faire du théâtre avec elles, alors j’y suis allé. À l’époque, ma carrière de basketteur était un peu terminée; le niveau était assez élevé et comme je n’étais pas très grand, je n’arrivais plus à suivre la parade. Je me cherchais d’autres activités, et c’est là que j’ai découvert la ligue d’impro et le théâtre. Dès le départ, ça m’a attiré, et je me suis aperçu que j’avais une certaine aisance, une certaine facilité là-dedans. J’avais aussi l’impression que je pouvais m’y épanouir davantage que dans le sport. Et comme les gens disaient que j’avais un certain talent, j’ai décidé d’aller étudier en théâtre. Ce n’était pas mon rêve de devenir acteur ou de faire du théâtre, même que je n’étais pas certain au départ.

Le camp de vacances a été formateur pour moi

L’un de mes premiers emplois marquants a été de travailler au Camp De-La-Salle, à Saint-Alphonse-Rodriguez, durant quatre ans. Cet endroit a été vraiment très important pour moi, il est encore tatoué sur mon cœur. J’ai encore de grands amis que j’ai rencontrés là-bas et j’ai des souvenirs extraordinaires de cet endroit. C’est le lieu des premières fois, du premier emploi, des premières responsabilités... Comme on y dormait, on y restait tout l’été, on y passait notre vie et tout notre cercle social était là. On avait aussi des responsabilités: il fallait s’occuper des enfants, apprendre à travailler en équipe, vivre en communauté... Ensuite, en tant que responsable des modules, j’ai dû apprendre à gérer une équipe. J’ai vécu ça durant le passage de l’adolescence à l’âge adulte. Cette expérience a été très formatrice. Elle a un peu forgé ma personnalité et m’a surtout permis de créer des liens d’amitié très profonds.

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Je connais ma femme depuis l’école de théâtre

Même si on se connaît depuis longtemps, Elizabeth (Duperré) et moi, on est devenu un couple beaucoup plus tard, plusieurs années après l’école. Elizabeth est une femme extraordinaire, qui amène énormément de beauté et de bonheur dans ma vie. Non seulement elle est magnifique, mais en plus, je pense que c’est la personne qui me fait le plus rire au monde; elle a tous les talents. J’aime être avec elle. Elle rend ma vie beaucoup plus joyeuse, heureuse, lumineuse, facile et positive. Quand on a vu que notre façon d’être ensemble fonctionnait bien, on a voulu fonder une famille, tout en préservant notre couple. Encore aujourd’hui, après 13 ans et deux enfants, je trouve qu’elle est la femme la plus magnifique et extraordinaire que je connaisse. Mes enfants lui ressemblent beaucoup. Je l’admire énormément. Je suis l’homme le plus chanceux du monde!

Je suis né pour être père

J’ai toujours su que je voulais des enfants, ce n’était donc pas nécessairement une découverte quand la paternité est arrivée. Je travaillais beaucoup avec les jeunes. Je viens aussi d’une grande famille: j’ai quatre sœurs, et la fratrie est super importante pour moi. C’était sûr que je voulais des enfants, et bien entendu, leur arrivée a changé mes priorités. Ç’a amené une perspective différente sur ma vie personnelle et professionnelle. On a donc Joséphine, 10 ans, et Paul-Émile, 5 ans. On dirait que la paternité a créé un espace prioritaire dans lequel je m’accomplis énormément à la maison. Avant, la vie active était beaucoup à l’extérieur de chez moi. Je revenais chez nous pour manger et me reposer. Aujourd’hui, je rentre à la maison pour être avec mes enfants, pour bâtir quelque chose avec eux. C’est vraiment ma priorité et c’est ce qui m’apporte le plus de bonheur.BDG-2023

On a notre repaire dans le PEC

Depuis quelques années, Elizabeth et moi, on se prend régulièrement des vacances en amoureux, toujours à la même place. On va dans le Prince Edward County (PEC), en Ontario, dans le parc provincial de Sandbanks. Il y a plein de vignobles qu’on connaît bien, des plages... Je pense que ça fait cinq ou six fois qu’on y va juste tous les deux. On y est allés une fois quand notre fille était petite, mais c’est comme un endroit qu’on se réserve pour s’évader en couple. Sinon, on aime aussi aller dans le Sud avec les enfants. Ils nous demandent toujours quand on va retourner au Mexique. On y est allés deux fois dans les dernières années et, pour eux, c’est le paradis.

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