Bénéfice en baisse de 655 millions $ pour Hydro-Québec
Malgré l’hiver doux, la société d’État affiche un bénéfice net de 1576 M$ pour les trois premiers mois de 2024


David Descôteaux
La réduction des exportations et les températures douces de l’hiver 2024 plombent les revenus de la société d’État, qui affiche un bénéfice net de 1576 M$ pour les trois premiers mois de 2024.
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Hydro-Québec affiche un bénéfice net de 1576 M$ pour les trois premiers mois de 2024, en baisse de 655 M$ par rapport au même trimestre l’an dernier.
En raison de la faible hydraulicité (l’apport d’eau dans les réservoirs), Hydro-Québec a dû réduire ses exportations d’électricité. Aussi, le prix du kilowattheure sur le marché de la Nouvelle-Angleterre, principal marché d’exportation d’Hydro-Québec, a diminué, passant de 13,2 cents à 10,6 cents le kilowattheure.
Ces deux facteurs ont fait chuter les revenus provenant des ventes d’électricité hors Québec de 793 M$.
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L’hiver le plus doux en dix ans
Au Québec, les ventes ont augmenté de 168 M$ par rapport au même trimestre de l’an dernier, grâce surtout à l’indexation des tarifs et la croissance de la demande d’électricité.
Par contre, le fait que le premier trimestre de 2024 ait été le plus doux des dix dernières années a réduit les besoins en électricité et donc les revenus d’Hydro dans la province.
«Les résultats du premier trimestre de 2024 sont conformes à nos projections, et s’inscrivent dans la continuité du contexte de faible hydraulicité qu’a connu Hydro‐Québec l’an dernier. En effet, même si la baisse marquée des apports en eau dans nos grands réservoirs du nord du Québec durant la deuxième moitié de 2023 n’a aucune incidence sur l’approvisionnement énergétique du Québec, son impact se fait encore sentir cette année sur nos exportations d’électricité, a commenté Maxime Aucoin, vice-président exécutif, stratégies et finances.
«Afin d’assurer une bonne gestion de nos ressources, nous avons continué à limiter nos ventes sur les marchés à court terme au cours du premier trimestre, ce qui a contribué à la diminution du bénéfice net par rapport à l’an dernier», a-t-il ajouté.
Hydro-Québec a également investi près de 1,1 G$ pendant le trimestre, dont les deux tiers sont allés dans le maintien de son réseau vieillissant.
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