Baisse d’impôts: «la population générale se sent écrasée»

La proposition de trois partis politiques de baisse les impôts des Québécois n’est pas accueillie de façon favorable par tous, mais c’est la manière dont cette mesure serait financée qui crée le plus de remous. 

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«Je pense que prendre une position politique qui envoie le signal que le contribuable ordinaire, le citoyen, à un moment donné, il se sent écrasé, la classe moyenne se sent écrasée, la population générale se sent écrasée, moi je n’ai pas de problème moral à ce qu’on décide de baisser les impôts, mais c’est comme si on avait créé un interdit moral autour de ça comme si c’était une manifestation d’égoïsme», plaide Mathieu Bock-Côté à La Joute. 

Ce à quoi les jouteuses Emmanuelle Latraverse et Yasmine Abdelfadel répliquent qu’elles ne s’opposent pas aux baisses d’impôts. 

«C’est le Fonds des générations la problématique. Il faudrait financer la baisse d’impôt d’une autre manière», croit Yasmine Abdelfadel. 

Emmanuelle Latraverse, quant à elle, rappelle que le Québec «ne nage pas dans les surplus» et a de la misère à assurer des conditions adéquates aux enseignants ou aux ainés. 

«Il faut assumer. Tu ne peux pas avoir le beurre et l’argent du beurre», dit-elle. 

Voyez l’extrait complet de l’émission La Joute dans la vidéo ci-dessus.