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L'article provient de TVA Sports
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Félix Auger-Aliassime contre Gabriel Diallo: une «fierté» pour deux joueurs qui ont «grandi ensemble»

Photo d'archives, AFP
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Photo portrait de Jessica Lapinski

Jessica Lapinski

2025-10-20T23:00:00Z
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La vaste majorité des joueurs de tennis vous diront que peu importe la nature de l’adversaire, un match demeure un match. Qu’ils sont des professionnels, après tout. L’important, c’est la victoire.

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Le discours de Félix Auger-Aliassime s’inscrivait dans ce narratif, dimanche, lorsqu’il s’est épanché sur sa rencontre de premier tour au tournoi de Bâle, en Suisse, qui aura lieu mercredi. Un affrontement contre le Québécois Gabriel Diallo, qui sera le tout premier entre les deux amis de longue date.

Photo d'archives, AFP
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Mais Félix a vite reconnu que cet affrontement représentait «une fierté», tant pour l'un que pour l’autre.

«On a grandi ensemble, a pointé Auger-Aliassime, en entrevue au Journal. On a passé beaucoup de bons moments ensemble, dans notre jeunesse.»

«De se retrouver là, dans un match sur le circuit ATP, c’est vraiment une fierté», a-t-il réitéré.

Ce moment, ils y rêvaient sans doute, adolescents, quand Diallo est allé vivre à Québec pour s’entraîner à l’Académie Aliassime. Le géant montréalais de 6 pi 8 po – il les faisait déjà presque, à cette époque! – résidait d’ailleurs chez Sam, le père de Félix.

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Tout près, malgré un détour

Auger-Aliassime, d’un an l’aîné de Diallo, restait alors à Montréal, lui qui avait rejoint le Centre national d’entraînement de Tennis Canada. Mais ça ne les empêchait pas de se côtoyer.

Les deux joueurs n’ont pas connu le même début de carrière. Félix était un talent précoce. Il est passé chez les pros en 2017 et a disputé son premier tournoi sur l’ATP en 2018, à 17 ans.

Diallo, lui, n’était pas prêt à suivre cette voie aussi jeune. Il a fait un détour sur le circuit universitaire américain et après avoir obtenu de bons résultats dans le circuit Challenger à l’été de 2022, il a choisi de passer pro à son tour à la fin de cette campagne. Il avait alors 21 ans.

Lundi, Félix pointait au 12e rang de l’ATP, après avoir passé la majeure partie de la saison à l’orée du top 20. Gabriel, lui, venait de reculer de six places pour se retrouver 41e, après avoir passé plusieurs semaines à l’orée du top 30.

«C’est une fierté pour le tennis canadien, a aussi noté Félix, à l’aube de ce qui s’annonce comme un duel de serveurs. Espérons qu’on jouera un bon match, et que le meilleur gagne!»

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